Dieumerci Ndongala n’a jamais réussi à percer au Standard de Liège. Cet hiver, il a trouvé un point de chute à Genk où il semble se plaire. Le Congolais revient sur son départ de Sclessin, le dernier jour du mercato.
« Le 31 au matin, j’étais encore à l’Académie. L’intérêt de Genk était déclaré auprès du Standard mais moi, je n’étais au courant de rien. Dès que j’ai pris connaissance de ces faits, j’ai voulu parler avec Philippe Clément » raconte Dieumerci Ndongala dans la DH.
« Avant de signer ici, j’ai eu une discussion avec Olivier Renard et Bruno Venanzi à l’Académie » poursuit-il. « Ils m’ont dit qu’ils étaient conscients que Genk était un concurrent direct mais ils ne voulaient pas me mettre des bâtons dans les roues. Ils veulent que je reprenne du plaisir et que je rejoue. Ils m’ont clairement dit qu’ils croyaient en moi. Olivier Renard m’a même envoyé un message pour me féliciter de mes débuts. »
Et à peine arrivé à Genk, il plante son premier but de la saison et offre la victoire à sa nouvelle équipe face à Mouscron. « Cela fait du bien au moral. Je retrouve le sourire et je reprends du plaisir. Je ne dis pas que je n’en ai pas eu au Standard mais faire la différence et marquer les esprits dès mon arrivée, c’est positif. Je dois continuer. »
Mais pourquoi ça n’a pas fonctionné au Standard ? « Je pense sincèrement que cela aurait pu fonctionner pour moi au Standard. Je suis arrivé blessé et il me fallait du temps pour revenir à mon vrai niveau. Mais au Standard, après les saisons délicates rencontrées par le passé, le club ne pouvait se louper cette année. Le Standard n’avait donc pas besoin d’un Ndongala à 50 % ou encore en train de courir après son meilleur niveau » a-t-il conclu.
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