Najar : « Comment Kawashima a-t-il fait ? »

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Il a été l’éclaircie dans la grisaille anderlechtoise, le seul qui a vraiment inquiété la défense liégeoise : Andy Najar était, de loin, le meilleur du côté mauve dimanche et il n’était même pas si éloigné du titre d’homme du match.

Vous avez été tout proche d’égaliser sur un tir à ras de terre en fin de rencontre.

« Oui, je me demande encore comment Kawashima a réussi à sortir ce ballon. J’ai frappé avec l’extérieur du pied et je la voyais déjà au fond. J’étais presque en train d’exploser de joie quand j’ai vu le gardien se détendre de justesse. C’était vraiment un grand arrêt. »

Anderlecht aurait-il mérité d’arracher un point ?

« Oui, pour notre deuxième mi-temps. On a bien réagi et on n’aurait pas volé ce point. »

C’est en 4-4-2 que le Sporting a le mieux joué. Est-ce la tactique qui convient à cette équipe ?

« Avec deux avants, on garde mieux le ballon devant. Cette tactique nous convient bien mais on doit être capable de gagner des matches dans tous les systèmes de jeu. »

Il faudra gagner beaucoup pour encore croire au titre. Espérez-vous toujours ?

« Oui, on veut conserver notre titre et on a neuf matches pour le faire. On devra battre Bruges dimanche chez nous. »

Pour cela, Anderlecht aura besoin du même Najar. Était-ce votre meilleur match au Sporting ?

« C’était peut-être mon meilleur match pour Anderlecht effectivement, surtout en seconde période. »

Toutes les actions dangereuses d’Anderlecht sont venues de vos pieds.

« J’ai essayé d’aider l’équipe au mieux. J’ai beaucoup touché le ballon. J’ai senti la confiance de mes partenaires. Ils savaient que je pouvais créer le danger aujourd’hui. »

Vous étiez de retour sur le flanc droit. Est-ce votre meilleure place ?

« Oui, c’est ma vraie position. Je dois moins penser à défendre que dans l’entrejeu. »

Du flanc, vous étiez aussi le leader offensif du Sporting. Pourriez-vous jouer comme numéro 10 ?

« Oui, je jouerai là où le coach me dira de le faire. Aujourd’hui, j’ai joué comme un meneur de jeu excentré. »

Vous avez couru partout durant tout le match. Vous n’êtes jamais fatigué ?

« Si, en fin de rencontre, ça devenait dur quand même. Ma force, c’est de récupérer rapidement. Là, je serais prêt à rejouer par exemple (rires). À l’entraînement, je cours tout le temps pour me sentir fit. »

Source : dhnet.be (via abonnement)

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