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Muslin, qui a tenté le 4-4-2 à Mouscron, ne comprend pas pourquoi le débat fait rage.
Depuis le début de saison, le débat à Sclessin porte sur le système instauré par Slavo Muslin. Le Serbe a toujours fonctionné en 4-3-3, partout où il est passé. En arrivant à Sclessin, il ne comptait donc pas déroger à son principe.
Pourtant, du côté des joueurs, les appels du pied ont été multiples pour un retour au 4-4-2. Après le premier match de championnat, Ivan Santini précisait apprécier la présence d’un second attaquant autour de lui pour l’épauler. « À Courtrai, il était habitué à cela avec Chevalier. Cela prendra un peu de temps mais il s’adaptera », avait rétorqué le coach.
Après le succès face à Waasland-Beveren, c’était alors au tour de Mohamed Yattara, titularisé seul en pointe à la place de Santini, d’appeler de ses vœux une association avec le grand Croate. « On pourrait faire mal ensemble. »
Là encore, Slavo Muslin avait esquivé. « Il n’y a pas de raison de changer de système maintenant. Nous le ferons uniquement si je constate que la situation l’impose. »
À Mouscron, le T1 du Standard a finalement dû se résoudre à l’évidence. Après une heure de jeu durant laquelle Santini n’a fait que regarder les longs ballons passer au-dessus de lui, le coach décidait de lui adjoindre Yattara. Hasard ou coïncidence, le Standard s’est forgé ses occasions les plus franches lorsqu’il est repassé en 4-4-2. « C’est votre péché mignon, hein, le système de jeu », répondait Muslin lorsqu’on le mettait face à ce constat. « On pourrait en parler toute la saison. Si je passe en 4-4-2, au premier mauvais résultat, vous allez vous demander quand je changerai mon fusil d’épaule. Certes, on s’est créé plus d’occasions dans la dernière demi-heure, mais le but, on l’inscrit en 4-3-3 ! »
Lorsqu’on lui faisait constater que le pressing avait été plus actif en 4-4-2 qu’en 4-3-3, là aussi, le Serbe a une explication. « On a voulu commencer le match comme on l’a fait face à Waasland-Beveren. Vous voyez qu’à domicile, en 4-3-3, on a réussi un super-pressing en nous créant de grosses occasions. À Mouscron, ce n’était pas le système qui était à remettre en question mais bien notre niveau de jeu. »
Quant au duo Yattara-Santini, il a donné satisfaction puisque les deux hommes se sont trouvés plusieurs fois. « Oui, c’est vrai. Je ne peux pas dire le contraire », conclut Slavo Muslin.
La zone, l’autre débat
Quatre. Ce sont les buts concédés par le Standard en championnat. Ils ont tous une particularité commune : ils résultent d’une erreur de marquage et ont tous été concédés suite à un centre. Yohann Thuram a encaissé trois de ces quatre buts sur corner (les deux buts de Chanot à Courtrai et celui de Peyre à Mouscron).
À la lueur de ces statistiques peu glorieuses survient alors un second débat qui fait rage à Sclessin : le marquage individuel ou la zone sur phase arrêtée.
Au début de saison, Slavo Muslin avait opté pour la défense en zone. Après les buts concédés à Courtrai et les difficultés rencontrées par les siens, il a un peu changé de tactique. « À Mouscron, les deux défenseurs centraux étaient en individuel et les autres en zone. Mais au final, cela n’a pas fonctionné. Je pensais le problème solutionné, mais apparemment, ce n’est toujours pas le cas. »
Alors, Slavo Muslin abandonnera-t-il la zone pour lui préférer le marquage individuel ? « Le buteur adverse qui a marqué était en présence d’un de nos joueurs. Les deux options ont des bons et des mauvais côtés. C’est simple, sur les coups de pied arrêtés, il faut gagner les duels. C’est une question d’état d’esprit, pas de qualité », rétorque le coach.
Fautif sur le but, Julien de Sart ne fuyait pas ses responsabilités. « C’est l’homme de ma zone, je l’assume. »
Le jeune médian assure ensuite que le groupe cherche la solution à ce problème. « Depuis le début de saison, le marquage en zone est un peu remis en question; on essaie de changer, mais cela n’a pas porté ses fruits. Il faudra trouver des solutions. Deux joueurs sont en individuel et les autres, comme moi, en zone. Je n’ai pas vu le joueur arriver et j’étais à l’arrêt. C’est de ma faute. »
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