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Jeudi, Van Damme a poussé la gueulante dans le vestiaire. Un nouveau mauvais résultat pourrait sceller l’avenir du coach.

Jeudi soir, la déception et la colère prédominaient dans les rangs liégeois après la mascarade norvégienne. Un non-match total qui aurait fait suite à des tensions au sein du vestiaire rouche.

C’est à la mi-temps du match que cela a débuté dans le vestiaire des Liégeois. Jelle Van Damme, mécontent de la prestation collective, a poussé une vraie gueulante. Inexistant et remplacé à la pause, Martin Milec aurait été ciblé ! Après le match, une rumeur faisait état d’un clash entre le capitaine et Anthony Knockaert.

« C’est faux, tempère Ricardo Faty. Cela peut arriver qu’il y ait des divergences d’opinions et c’est arrivé jeudi. Quand Jelle parle, on l’écoute. Je le sens vraiment investi, davantage que la saison dernière. »

Visiblement , les propos tenus par le capitaine n’auraient pas plu à tout le monde. « Moi, je me suis donné à fond. Les autres, je ne sais pas. Ce n’était pas le cas de tout le monde », déclarait-il en sortant des vestiaires et en s’adressant aux supporters qui l’attendaient à la sortie. « Tu as tout donné ? Alors tu dois rendre ton maillot », rétorquait le fan, mécontent.

Dans la foulée, la rumeur d’une démission de Slavo Muslin se répandait comme une traînée de poudre. Mais le T1 serbe a balayé cette option d’un revers de la main. « Je n’ai pas dit à mon groupe que j’envisageais de démissionner. J’ai dit qu’il y avait visiblement un problème, qu’il fallait le résoudre et que je ne comprenais pas ce manque d’implication. J’ai précisé au groupe que j’allais solliciter une conversation avec les dirigeants pour voir ce qu’il y avait lieu de faire. Parfois, un entraîneur peut empêcher un groupe de grandir mais après discussion avec mon groupe, je n’avais pas cette impression. C’est pourquoi j’ai demandé à parler aux dirigeants. Si eux estimaient que c’était le cas, ils auraient alors pris les décisions qui s’imposaient. »

À l’heure actuelle, après une piètre prestation à Mouscron et une parodie de football à Molde, Slavo Muslin ne se sent pourtant pas menacé. « J’ai reconnu devant eux que j’étais également responsable. Les dirigeants m’ont dit qu’il n’y avait pas de problème, qu’ils voyaient que je travaillais pour résoudre les problèmes. Mais cela peut aller très vite en football. »

Le Serbe ne croit pas si bien dire. Car s’il ne se sent pas directement menacé, sa position à la tête de l’équipe est tout de même fragilisée suite à cette déroute totale et ce manque de réaction.

Dès lors, un mauvais résultat ce dimanche à domicile contre Ostende, bien qu’actuel leader, pourrait pousser Bruno Venanzi à prendre une décision quant à l’avenir de Slavo Muslin à la tête de l’équipe. Les supporters, eux, n’accepteront pas un autre faux pas !

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