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Le Standard a reçu une claque, samedi, au stade des éperons d’or. Peu dangereux, mal organisés sur les coups de pied arrêtés adverses, battus dans les duels, les Rouches ont dominé un quart d’heure, puis ont pris l’eau.
Que cette équipe nouvelle formule ne soit pas encore prête n’a rien d’illogique, mais à quelques heures de la venue de Zeljeznicar à Sclessin, en troisième tour préliminaire aller de Ligue Europa, c’est embêtant.
Une défense en zone déjà critiquée
Encaisser deux buts sur coup de coin, à chaque fois des œuvres d’un défenseur central (ici, Maxime Chanot), cela n’arrive pas tous les jours. Même si Arslanagic était en train de se faire soigner au moment du 1-0 et que Scholz était diminué lorsque l’international luxembourgeois a fait 2-1, Muslin n’a pas apprécié: «C’est regrettable alors qu’on avait préparé cela. Le premier but, je peux encore l’excuser vu que Dino était sorti, mais le second, ce n’est pas permis.»
La défense en zone sur coup de pied arrêté travaillée par le Serbe depuis plusieurs semaines n’est pas encore maîtrisée. Adrien Trebel s’est même permis de la pointer du doigt: «Personnellement, je préfère l’individuelle. On verra cette semaine si on revient à la zone. Enfin, c’est le coach qui décide et il faut respecter cela.» On n’imagine pas le T1 changer d’avis si rapidement.
En dehors de ces coups de pied arrêtés, Thuram n’a dû s’interposer que deux fois, mais a notamment sorti un ballon très chaud dans un un-contre-un face à Papazoglou (7e ). Espérons pour les Rouches que Muslin puisse disposer d’un axe défensif à 100% au point, jeudi, ce qui ne sera pas le cas d’Arslanagic (voir vestiaires).
Un système offensif qui se cherche toujours
Comme contre ‘Gladbach, le Standard a trop peu créé le danger. Une frappe sur le poteau de Santini, une position de tir que le Croate n’a pas su exploiter en fin de match, malgré une bonne passe de Knockaert et une demi-opportunité pour Legear: il s’agit des trois seules occasions rouches, hormis le penalty. «Il n’y a pas que sur les buts encaissés que ça clochait, appuyait Muslin. Courtrai nous a empêchés de jouer notre jeu. Ivan n’a pas eu de munition pour marquer. On voulait profiter de notre vitesse pour éviter les duels et les contacts (NDLR: que Courtrai aime toujours autant muscler). Il aurait fallu plus de mouvement, d’accélération, plus de jeu en une ou deux touches de balle.»
«On doit davantage jouer au sol quand on a le ballon, appuyait Trebel. Tant pis s’il faut effectuer trois ou quatre passes latérales derrière, c’est comme ça que l’on créera de l’espace au milieu. On a trop joué de longs ballons vers Ivan.»
L’autre gros souci tactique, concerne Knockaert. Très remuant – et démonstratif lorsque les choses ne vont pas comme il veut –, le gaucher français avait du mal à respecter les consignes. Il pensait venir à Liège pour jouer sur le côté droit, comme à Leicester. Mais Muslin souhaite qu’il reste de l’autre côté, pour centrer de son pied gauche. «Je ne veux pas qu’il rentre dans le jeu ou aille à droite, mais qu’il reste à gauche, a prévenu le T1. D’ailleurs le penalty est venu de ce côté.» Samedi, c’était tout sauf évident puisqu’il a permuté à plusieurs reprises avec Legear.
«Il nous reste beaucoup de travail», a conclu un Muslin qui va avoir deux matchs à Sclessin cette semaine pour relancer la machine.
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