Parti en suisse, au FC Sion, en aouût 2015, Mujangi Bia s’est refait une santé après un départ tumultueux du Standard de Liège, encore sous la houlette de Slavo Muslin. « Sans lui, je serais peut-être resté au Standard », a confié le joueur.

Dans un entretien accordé à la Dernière Heure, Goeffrey Mujangi Bia admet se sentir bien en Suisse. « Ici, la vie est vraiment très calme et les gens sont gentils, ils vivent le foot différemment », peut-on lire dans l’édition du jour de la DH.

S’il se sent bien au FC Sion, il se dit toutefois qu’il aurait pu quitter Sclessin d’une meilleure manière, bien qu’il ne regrette aucun de ses choix. « Cela aurait pu se passer différemment. Le Standard est le club qui me tient le plus à cœur. C’est là où je suis resté le plus longtemps et où j’ai connu mes meilleures années. J’ai rencontré des soucis avec les supporters mais tout était rentré dans l’ordre ».

Le Belgo-congolais de 27 garde par contre un goût amer envers son ancien coach serbe. « A cause d’un individu qui est Slavo Muslin qui a créé une division entre la direction et moi, j’ai dû partir. il s’agissait d’un problème tactique qui aurait dû rester dans le vestiaire. Je ne me plaignais pas de mon positionnement mais je soulevais un problème tactique collectif. Cela partait d’une bonne intention. »

Je n’ai pas de rancune envers la direction du Standard – Goeffrey Mujangi Bia

Il n’en veut toutefois pas à la direction. « Je n’ai pas de rancune envers elle. Je sais comment fonctionne la gestion d’un club. Comme partout, il y a une hiérarchie à respecter et au niveau sportif, le coach pointe au-dessus de la pyramide. Il était donc normal que la direction abonde dans son sens. »

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