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Le transfert de Mujangi Bia n’a plus seulement du plomb dans l’aile. Car, cette fois, le goudron, la glu et même la vieille loi de la pesanteur semblent s’être associés pour l’attacher au Standard et l’y bloquer, peut-être jusqu’en janvier.
A l’heure qu’il est, plusieurs agents tentent toujours de décoincer le dossier Bursaspor mais l’affaire semble encore loin d’être gagnée. Comment a-t-on pu en arriver là pour un joueur d’une telle qualité et placé par le Standard sur le marché des transferts à un prix relativement bon marché (2millions)? Flash-back.
Nous sommes le samedi 15 août 2015. Après des jours de palabres, de clauses trouvées, d’accords désaccordés, de précontrats signés, Bia se serait officiellement décidé à décliner l’offre de Bursaspor. L’affaire semblait réglée comme du papier à musique mais le petit Mozart du Standard aurait, selon ses proches, souhaité obtenir des garanties bancaires que les Turs semblaient incapables de lui donner. Une chose étonnante lorsque l’on sait que Tom De Sutter – rarement considéré comme le premier des cancres et le dernier des imbéciles au moment de jouer les matheux et de se lancer dans quelques calculs financiers – vient quant à lui de s’engager avec Bursaspor sans qu’Albert Einstein et Isaac Newton ne le mettent en garde contre des garanties bancaires douteuses ou mal ficelées.
En réalité, loin des banquiers de Bursaspor, le transfert de Mujangi Bia en Turquie semble pour l’heure capoter en raison de la complexité d’un dossier impliquant deux gros agents. A droite, Fouad Ben Kouider, l’agent officiel de Bia, clamant depuis plusieurs mois que les offres s’amassent sur son bureau et qu’il ne lui reste pour seul problème que d’avoir l’embarras du choix. A gauche, Didier Frenay, agent belge numéro 1 sur les marchés étrangers, capable d’obtenir un transfert à un manchot, à un cul-de-jatte ou un bras cassé tant son réseau semble bien installé.
Les deux agents se connaissent de longue date, chacun ayant ses habitudes dans les endroits branchés de Monaco même si Didier Frenay serait apparu bien moins régulièrement dans la cité monégasque depuis quelques mois. Qu’importe puisque l’essentiel n’est pas là. Novice dans le métier mais connaissant Frenay, Fouad Ben Kouider n’avait ps hésité à solliciter ce dernier et à lui demander de l’aide pour régler ses dossiers et, au premier chef, celui de Mujangi Bia (il faut croire que les « dizaines », les « centaines » d’offres reçues par Ben Kouider pour Bia ne lui suffisaient pas). Frenay avait alors promis à « Mister Fouad », tout nouveau dans le métier, de lui prêter main forte quand son agenda le lui permettrait.
L’occasion se présenta lorsque Didier Frenay parvint à conclure le transfert de Tom De Sutter à Bursaspor. Dans la foulée, le patron de « Star Factory » (son agence de management), décrocha auprès des dirigeants turcs une offre pour un Mujangi Bia resté jusque-là en rade malgré les propos rassurants de son agent. Ne faisant ni une ni deux, Frenay ramena donc à Fouad Ben Kouider cette proposition de contrat.
C’est alors que les choses se compliquèrent nettement et que les Romains s’empoignèrent. Pour différentes raisons, les deux hommes ne parvinrent pas toujours à accorder leurs violons malgré l’envie de Ben Kouider de collaborer. Ce dernier prétendit même posséder une offre d’un autre club turc, histoire de mettre la pression sur Didider Frenay.
Né avec les premiers rayons du soleil plutôt que de la dernière pluie, Frenay flaira rapidement le « coup de bluff ». Les deux hommes tentèrent par la suite de s’assoir autour de la table mais la suspicion fut parfois la toile de fond de leurs négociations.Aujourd’hui, rien ne prouve encore que la piste de Bursaspor soit définitvement enterrée, chacun préférant faire « comme si » cette piste s’était refermée pour bénéficier de davantage de tranquillité.
Toujours est-il que Ben Kouider joue gros dans cette affaire. Du haut de son assurance et d’un bagout bien installé, l’agent de Bia continue de jurer que les offres sont aujourd’hui suffisamment nombreuses pour qu’une solution finisse par être trouvé. Mais, en dehors de Bursaspor, la vérité semble bien plus pauvre que cela: aucune offre sur papier n’est encore parvenue sur le bureau de l’agent. Tout au plus pourrait-il se targuer de posséder dans sa boîte mails des « messages d’intérêt ». C’est peu, bien trop peu pour un joueur de cette qualité.
Autant dire qu’à moins de 15 jours de la fin du mercato, une véritable course contre -la-montre semble s’engager pour faire aboutir le transfert de Bia à Bursaspor. Après cela et si jamais le deal en Turquie en arrivait à échouer, il restera encore à savoir comment la situation d’un des meilleurs joueurs du pays, de l’ailier aux statisitques les plus affolantes, a-t-elle pu à ce point dégénérer?
Source : carrementsteph.be
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