Son transfert au Panathinaikos, le football en Grèce, le Standard, l’Europa League et la sélection nationale,… Paul-José M’Poku a fait le tour des dossiers chauds dimanche soir dans l’Émission Complètement Foot sur Vivacité. Morceaux choisis.
Sur le Panathinaikos
« C’est un club qui a une histoire, qui a tout le temps joué la Ligue des Champions, qui a gagné le championnat plusieurs fois, et ces dernières années ils ont eu un peu du mal à cause de l’Olympiakos qui a souvent gagné… Cette année ils ont refait une équipe très compétitive avec des joueurs comme Ibarbo, Berg, Ledesma, Samba qui a joué en Premier League, … Ils veulent essayer de revenir où ils étaient. Je crois que le projet est pas mal. Moi j’ai été habitué à jouer pour le top. Au Standard, tu joues pour le top, tu joues pour gagner avec des supporters, … ça me manquait un peu, et c’est pour cela que j’ai choisi ce projet-là […] Andrea Stramaccioni, c’est un coach qui me connait depuis très longtemps. Il était déjà intéressé quand il était à l’Inter. Il m’avait vu jouer quand j’étais à Cagliari et lui à Udinese, … Déjà au mois de janvier il voulait me prendre au Pana, mais je n’étais pas fort chaud parce que je voulais continuer à me battre pour jouer. […] C’est quelqu’un qui joue au foot, qui est très offensif et qui veut gagner à chaque match. Ça m’a intéressé parce qu’il y avait une bonne équipe et le coach a tout fait pour m’avoir. »
Quel type de Panathinaikos face au Standard ?
« Je ne sais pas vous dire exactement comment on va évoluer. On avait un match aujourd’hui et donc on va seulement préparer le match du Standard. Est-ce qu’on va jouer à trois ou à quatre défenseurs ? Il faudra aller là-bas et faire le maximum. Après je ne suis pas le coach donc je ne sais pas vous dire ce qu’il a dans la tête. […] C’est une équipe qui sait jouer au ballon et qui peut marquer facilement parce qu’on a un attaquant à qui il ne faut pas dix occasions pour en mettre une. […] Si vous regardez nos deux premiers matches, on a dominé nos adversaires et c’est juste de la malchance qu’on ait perdu. On va venir au Standard pour gagner. »
La réaction quand il a su qu’il jouerait le Standard en coupe d’Europe
« On était en négociations avec le Panathinaikos, et le coach nous envoie un mail en disant : c’est vraiment que Polo doit venir chez nous. Moi je me disais : Non, c’est pas possible ! En plus j’étais déjà revenu avec le Chievo … Mais ça fait toujours plaisir de revenir à la maison. Mais voilà, là c’est un match officiel et il faudra mettre les sentiments de côté dès que le match commence, surtout que c’est un match très important pour les deux équipes. […] Quand je suis revenu avec le Chievo, gagner ou perdre, ça n’avait pas d’importance. Ici, on vient pour gagner. Mon but, ce sera de marquer pour le Panathinaikos, et donc contre le Standard. C’est un peu… mais c’est comme ça, c’est le football. Tu dois faire abstraction sur tout ce qui se passe autour, et jouer pour le club auquel tu appartiens. »
Un but à Sclessin, ça le fait rêver ?
« Ça fait toujours plaisir de marquer. Après, que ce soit Sclessin ou ailleurs… Mais c’est vrai qu’à Sclessin, devant les potes, ce serait peut-être spécial, mais on verra… Un coup-franc, une frappe, … un goal c’est un goal. »
Pourquoi pas un retour au Standard ?
« Je crois que j’ai encore des choses à faire à l’étranger avant de revenir au Standard. Je n’ai pas tout fait au Standard, j’aurais voulu partir avec un titre mais comme je le dis souvent je reviendrai un jour pour essayer d’avoir ce titre que je n’ai pas eu. »
La sélection nationale
« Avec les léopards, ça se passe très bien pour le moment. On est dans une spirale très positive où on ne fait que gagner pour le moment, avec des très bons scores. Il faut continuer comme cela. On n’a qu’un seul objectif : aller à la coupe du Monde. Ca fait très longtemps que le Congo n’y a plus été et je crois qu’on a le potentiel, les joueurs, … On met tout en place pour y aller. […] Vous savez, là-bas il y a beaucoup de pauvreté. C’est un pays où il manque beaucoup de choses à beaucoup de gens. Et nous quand on arrive là-bas, pour eux, juste le fait de nous voir leur donne le sourire, et pourtant ils n’ont pas à manger, pas à boire, … Le fait de jouer pour leur pays, c’est comme si on leur donnait à manger et à boire… C’est quelque chose que tu ne peux pas expliquer. Tu ne peux pas avoir ça en Belgique. Chaque fois qu’on va là-bas, on se rend compte de certaines choses, on se dit qu’on est bien où on est. Ça permet d’ouvrir les yeux. […] Dans le monde actuel il y a beaucoup de joueurs qui ne sont pas là pour être footballeurs, mais parce qu’ils aiment bien le » monde du foot « . Il y en a beaucoup qui jouent au football, pas pour être footballeur mais pour être » footeux. »
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