Sauf surprise, le médian offensif verviétois fêtera sa 200e rencontre, toutes compétitions confondues, avec le maillot du Standard face à Courtrai. Lancé il y a bientôt huit ans, Polo Mpoku représente parfaitement ce que doit être un joueur du Standard.
S’il a tenté sa chance à l’étranger une seconde fois avec des passages en Italie (Chievo, Cagliari) et en Grèce (Panathinaïkos), Paul-José Mpoku a le coeur rouche. A 27 ans, il va pouvoir fêter sa 200e rencontre ce week-end.
06/11/11 : les débuts tant attendus
Après un départ du centre de formation liégeois pour Tottenham, et un prêt à Leyton Orient, Paul-José Mpoku a été rapatrié par Jean-François De Sart à l’été 2011. Le Standard vivait alors une période délicate suite au rachat du club par Roland Duchâtelet et aux départs de cadres comme Witsel, Mangala et Defour.
Le jeune Mpoku devait, à terme, faire oublier les jeunes gloires rouches, et, malgré l’expérience qu’il avait acquise en League One, il a dû patienter un bon moment. José Riga ne le lancera qu’en novembre, pour une poignée de secondes à la place de son ami Mujangi-Bia.
Il a défendu l’avantage d’un but des Rouches qui s’imposent 2-1 contre le Club de Bruges de Dirar et Vadis. Il jouera onze autres rencontres de championnat lors de cette première saison, et deux de Coupe.
26/05/13 : le seul triplé pour s’offrir des débuts européens
Avec Mircea Rednic comme entraîneur, le Standard doit prolonger sa saison pour jouer un ticket européen face à La Gantoise de Mboyo et Kagé. Les Buffalos remportent la manche aller à domicile sur le score de 1-0. La magie de Sclessin a opéré lors du retour : le marquoir grimpait jusqu’à 7-0 !
Paul-José Mpoku était l’un des hommes de la rencontre avec un triplé (un coup-franc, puis deux pénalties). Le seul de sa carrière liégeoise, avant le seul doublé (en 2018 contre Eupen). L’été suivant, il allait ainsi pouvoir disputer ses premières minutes de Coupe d’Europe. A commencer par un doux déplacement en Islande, au KR Reykjavík, qu’il fêtait par un but.
27/04/14 : la défaite la plus douloureuse
Le Standard de Guy Luzon a survolé la phase classique et se présentait en tant que leader au stade Constant Vanden Stock pour affronter Anderlecht. Tout semblait bien parti pour les Principautaires puisqu’ils prenaient l’avantage sur un auto-but de Mbemba, qui déviait un bon corner de Mpoku.
Mais après que Batshuayi ait manqué le break, le Standard perdait le fil et la rencontre. Le match qui aurait pu rapprocher le Standard du titre relançait finalement Anderlecht, qui allait profiter du faux-pas suivant du Standard contre Bruges pour prendre les devants et finir en tête du championnat. Mpoku, Vainqueur, Ciman & co manquaient un titre qui leur tendait les bras.
17/03/18 un premier titre, enfin
Revenu au Standard pour se relancer et pour l’aider à le remettre sur les bons rails, Polo aide son équipe à se qualifier de justesse pour les Play-Offs 1. Ses cinq buts inscrits durant la phase classique auront pesé dans la balance. Le Standard réalisera d’excellents Play-Offs, mais n’a pu remonter le Club de Bruges.
Le Standard aura dû ‘se contenter’ d’une Coupe de Belgique, qui aura fait énormément de bien à ce groupe. Mpoku a disputé les 120 minutes de la finale contre Genk, qui lui a permis de célébrer son seul trophée de sa carrière jusqu’à présent.
03/02/19 : Le baraki-gate et le but de la victoire sur le fil : dans l’histoire des Clasicos belges
Pour graver de grands souvenirs dans les mémoires des supporters du Standard, il faut savoir faire basculer une rencontre contre Anderlecht. Il y a quelques mois, Paul-José Mpoku a fait exulter tout son stade. Parti sur le côté gauche, il a effacé Kara avant de tromper Didillon.
Un but de la délivrance dans les derniers instants, qui l’a poussé à venir narguer le portier adverse, qui avait eu la mauvaise idée de blaguer avec le terme
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