MPH : «Je sais comment leur faire mal»

Si MPH n’ignore pas l’importance de ce sommet, il ne fera pas de compte dimanche soir, quel que soit le verdict de la rencontre.

Huit jours après Mircea Rednic, c’est Michel Preud’homme, un autre ancien de la maison liégeoise, qui se dresse sur la route du Standard avec l’ambition de lui jouer un tour pendable et de relancer par la même occasion le Club dans la course au titre.

Celui qui a ramené en 2008, pour la première fois depuis 25 ans, un titre de champion à Sclessin, ne veut toutefois pas tirer des plans sur la comète. «Nous avons analysé en profondeur leurs trois plus récentes sorties, avoue MPH. Ce n’est pas un hasard si les Rouches sont actuellement en tête. Il y a énormément de qualités dans ce groupe physiquement au point et qui possède moult joueurs capables de faire la différence, notamment Batshuayi. Je me méfie également des arrières latéraux très offensifs. Si je sais comment ils peuvent nous faire mal, je sais aussi comment nous pouvons les mettre en difficulté. Se focaliser sur leurs qualités ou faiblesses serait cependant une erreur. Car chaque rencontre a ses imprévus et sa vérité. Une certitude: il faudra voir le meilleur Bruges à l’œuvre. »

Preud’homme sait que son équipe traverse une période faste et peut être résolument ambitieuse demain. Au lendemain du revers calamiteux concédé à Anderlecht fin janvier (2-0), le Club a effectivement chaussé ses bottes de sept lieues en signant quatre succès de rang en février. «Nous avons gagné en confiance et efficacité. Par rapport à l’aller (0-0), nous avons progressé car nous sommes parvenus à solutionner certains problèmes d’ordre tactique ou mental. Nous formons désormais un bloc. J’espère que nous allons garder ce niveau, voire même encore l’améliorer d’ici les PO1 dont je suis un partisan pour leur côté attractif. »

Si un succès du Club relancerait le suspense dans la course au titre, le choc de ce dimanche ne sera pas pour autant décisif aux yeux de MPH. «Une victoire vaudrait certes son pesant d’or, surtout d’un point de vue psychologique. Mais quel soit le résultat demain, on ne fera pas de compte d’apothicaire. Dès le coup de sifflet final, on va se concentrer sur le prochain match. »

Source : lavenir.net