Strombul a repris du service dans son pays.

C’est Gheorghe Hagi, un des plus grands footballeurs roumains de l’histoire qui l’a surnommé ainsi. Strombul signifie tordu. L’impertinente vedette roumaine faisait allusion, sans doute, à la démarche de Mircea Rednic en fin de carrière quand des problèmes à un genou et aux articulations l’affectaient.

L’ancien coach du Standard entraîne le Cfr Cluj.

Pourquoi ce club, Mircea ? « Parce que c’est un grand club roumain. Ces cinq dernières saisons, il a remporté huit trophées. Habitué à forger des performances, il en veut toujours plus. La saison dernière, il a disputé la Ligue des Champions mais il a terminé neuvième en championnat. Il est en reconstruction. » Comment se passe votre réadaptation à la compétition roumaine ? « Très bien. Je me plais beaucoup ici, même si les résultats se font attendre. Ce dernier week-end, par exemple, nous avons été écrasés, 0-4, dans un match que nous avons achevé à huit contre onze. Il y a une raison à ce départ manqué : le club n’a conservé que huit joueurs de la saison dernière. Il a enrôlé treize nouveaux éléments. Ces derniers n’ont pas eu beaucoup de temps pour s’adapter. Je suis contraint d’effectuer les réglages pendant la compétition. Mais nous ne tarderons pas à trouver la bonne carburation. » Ne craignez-vous pas de faire les frais de ce départ manqué ? « C’est comme cela. Je n’ai pas peur. Je demande, simplement, un peu de patience. C’est le problème en Roumanie : les dirigeants sont tous très impatients »…

Une fois de plus donc, vous êtes contraint de bâtir une équipe… « Cela semble effectivement être mon lot. Il est plus facile de reprendre en charge une équipe déjà formée, qui tourne plus ou moins bien. Je n’ai pas eu souvent cette chance. Mais c’est peut-être une de mes qualités : savoir lancer une équipe. Ceci dit, c’est la première fois que je débute mal quand je reprends un club… »