Michy Batshuayi assure avoir toujours voulu terminer la saison au Standard

Annoncé à Anderlecht via Everton, Michy Batshuayi était l’attraction N°1 de ce mercato hivernal. Le Standardman est sorti du bois après le succès contre Ostende insistant sur le fait qu’il terminerait la saison à Sclessin. Hier, il a confirmé ses dires à quelques heures de la fin du mercato.

Michy, êtes-vous soulagé que le mercato soit clôturé ?

« Ma décision était déjà prise avant le mercato, il n’y a donc pas de quoi être soulagé. On s’était mis à table avec le président avant le mercato et les choses étaient claires. Par la suite, la presse a raconté beaucoup de choses. »

Herman Van Holsbeeck avait pourtant fait de vous un plan A.

« J’entends parler de ça depuis l’été dernier mais moi, je n’ai jamais dit que je voulais aller à Anderlecht. »

Le manager d’Anderlecht prétend pourtant que si.

« Je n’ai jamais été proche d’Anderlecht et je n’ai jamais songé à y aller. Même pour le futur, Anderlecht ne fait pas partie de mes plans. Je vise plus haut. »

Il y a tout de même eu des contacts.

« Avec mes agents mais pas avec moi. »

Pourquoi avoir changé d’agent ?

« C’est compliqué, je ne préfère pas m’étendre sur le sujet. »

Avez-vous, comme Guy Luzon, eu l’impression qu’on voulait vous déstabiliser ?

« Oui mais je n’étais pas le seul dans ce cas. Cela fait partie du football. »

Vous avez discuté avec le coach ?

« Oui, pendant le stage. Je l’ai rassuré en lui disant que je comptais rester et atteindre mes objectifs. »

Avez-vous été surpris par la lettre ouverte de vos parents chargeant Roland Duchâtelet ?

« Oui. J’ai de suite mis les choses au point avec eux. »

Avant le mercato, votre père avait déclaré qu’un départ était préférable.

« C’était son point de vue, pas le mien ! De mon côté, j’ai toujours voulu rester. Je lui ai expliqué mes objectifs et il a très bien compris. »

Serez-vous toujours Standardman la saison prochaine ?

« Je pense que je vis mes six derniers mois à Sclessin. »

Une qualification en Ligue des Champions n’y changerait rien ?

« Non. »

Le Brésil, c’est toujours un objectif ?

« C’est un rêve. Pour y parvenir, je dois juste marquer. Monsieur Wilmots fera ses choix. Je ne demanderai pas à lui parler, c’est sur le terrain que je m’exprime. »

Source : dhnet.be

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