Très méticuleux sur tous les aspects, Michel Preud’homme et Emilio Ferrera sont faits pour s’entendre. « Il y a deux grandes catégories d’entraîneurs. Ceux qui laissent une assez grande liberté à leurs joueurs, qui ont un management assez soft, plutôt souple. Et ceux qui essaient de planifier un maximum de choses sur le terrain, de prévoir le maximum de choses, d’anticiper. Michel et moi, on est clairement dans la deuxième catégorie »,explique le co-T1 à Sport-Foot Magazine. « Il sait que j’ai les mêmes priorités que lui, c’est notamment pour ça qu’il m’a demandé de l’accompagner. »
Michel a une vraie peur de l’inconnu
Si son palmarès n’est pas très garni, Emilio Ferrera a toujours eu la réputation d’être un grand spécialiste niveau tactique. « J’entraîne depuis une vingtaine d’années, j’ai obtenu des bons résultats, j’en ai eu des moins bons aussi, mais on n’a jamais pu dire que mes équipes n’étaient pas bien préparées ou organisées. Comme moi, Michel fait tout pour que son équipe soit reconnaissable. »
« Et il a une vraie peur de l’inconnu, il ne veut pas entrer dans un match sans avoir décortiqué les moindres détails de l’équipe adverse. C’est encore plus important que le côté vertical du jeu. Avant chaque match, il veut savoir ce qui va se passer avant que ça se passe… »
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