Le Standard est revenu avec un point de son déplacement à Mouscron ce dimanche (2-2) mais les Rouches aurait du l’emporter tant leur première période était dominante face aux locaux. C’est l’avis qu’expose Michel Preud’homme au micro de Proximus. « A la mi-temps, le match doit être plié » explique l’entraîneur du Standard. « On encaisse de nouveau juste avant le repos. C’est le même scénario qui se repasse à chaque fois. »
Une nouvelle fois, le Standard a pris un but juste avant la mi-temps. Une période que les joueurs gèrent mal. « Ce sont les erreurs d’une équipe qui est positive » explique Michel Preud’homme. « Mpoku, qui jouait milieu défensif, a été faire un pressing haut à une minute de la fin de la première période. Et Mouscron part en contre et égalise. Beaucoup d’équipes ne feraient pas cette erreur. Elles resteraient derrière et elles casseraient le jeu. C’est de la naïveté de vouloir bien jouer et de vouloir aller marquer des goals. On en parle, on essaye de solutionner ce problème. Mais ce n’est pas encore le cas pour le moment. »
Un comportement qui coûte donc des buts mais qui en rapporte aussi… « Cette manière positive de jouer nous permet aussi d’aller chercher des victoires ou des égalisations en fin de match. »
Car le Standard a de nouveau été décisif dans les arrêts de jeu. Ici, c’est Maxime Lestienne qui arraché un point à la 94e minute. « On a cet esprit de revanche. C’est positif. On aurait pu déjà, avant, marquer avec Avenatti, qui a frappé sur la barre. Ce qu’il faudrait maintenant, c’est ne plus vivre ces moments-là et se mettre à l’abri avant. »
Un point un peu tombé du ciel car le Standard jouait à 9 depuis quelques minutes. Mpoku et Carcela ont été priés de rejoindre les vestiaires de manière précoce. Michel Preud’homme estime que l’arbitre a été trop laxiste et a donc sa part de responsabilité dans ces exclusions. « Ce sont deux joueurs offensifs qui sont extrêmement frustrés parce qu’à chaque fois qu’ils récupéraient le ballon pour aller en reconversion, ils étaient mis au sol » termine l’entraîneur du Standard. « Cela arrive une fois, deux fois, cinq fois et ce n’est seulement qu’à la 8e fois que leur adversaire reçoit une carte jaune. C’est impossible pour ces joueurs créatifs de pouvoir jouer au football. Ces joueurs sont frustrés à la fin. Ils veulent jouer au football et aller vers l’avant mais ils sont toujours mis au sol. Logiquement, en Europe, pour ce genre de faute, après 2 ou 3 fois, c’est jaune.«
Leave a Comment
You must be logged in to post a comment.