Mehdi Carcela : « Mes excuses pour ma réaction »

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Le Standardman revient sur les événements

Mehdi Carcela a évidemment passé la matinée aux soins hier. Avec au programme des bains froids pour faire dégonfler sa cheville qui avait triplé de volume et qui portait les marques des crampons de Ruytinx et de Cerigioni…

« Je veux m’excuser pour le geste que j’ai fait. Cela n’a pas sa place sur un terrain de foot », a commenté le joueur au micro de Standard TV. « Je veux m’excuser auprès des téléspectateurs, des enfants qui regardaient. Et surtout auprès de mes supporters, leur dire que je vais revenir le plus vite possible à ma meilleure forme. »

Le médian du Standard revient alors sur la chronologie des faits.

« On a commencé le match et Ruytinx m’a mis un coup de coude. C’est la première faute, qui n’a pas été sifflée. J’ai été en parler à l’arbitre; il m’a dit qu’il n’avait pas vu. Puis il y a la première grosse faute sur moi (NdlR : sur l’exclusion de Cerigioni) où cela aurait pu être aussi grave que la deuxième, mais où on va dire que ce n’était pas intentionnel de la part du joueur. »

Mais Bjorn Ruytinx est venu s’en mêler.

« Pendant que j’étais à terre, il est venu vers moi et m’a nargué. Il m’a dit : ‘T’es mort ? T’es mort ? Tu veux une civière ? Je vais te mettre dans la civière si tu veux.’ Deux, trois minutes après, il a commis la faute. Il m’a regardé avec le sourire. Il m’a dit quelque chose, mais j’avais tellement mal que je ne comprenais pas ce qu’il me disait. Et je vois que l’arbitre a mis la carte jaune. Et là, j’ai eu une réaction pour laquelle je ne me suis pas reconnu. »

Mehdi Carcela a surtout eu peur pour la suite de sa carrière.

« J’ai cru que c’était cassé car j’ai senti l’os bouger. Cela m’a rappelé ce que j’ai eu à Genk il y a deux ans et demi. Je me suis rappelé tout ce que j’ai crevé pour revenir, je me suis dit : « Voilà, encore six mois, un an sans jouer pour revenir sur le terrain et crever comme je l’ai fait… » Cela aurait été difficile. Voilà, il y a tout cela qui m’est venu et qui a amené cette réaction. Cela ne se fait pas sur un terrain de foot, mais je n’ai plus pensé; on va dire que ce n’était pas moi. »

Source : dhnet.be

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