Le coach du Standard était fier de ses joueurs. Ce qui est tout à fait logique puisqu’ils livraient une très belle partie sur le terrain des Zèbres. Mais dans l’analyse du Serbe, le dernier point fâche le T1 carolo.
« On a joué un bon match dès le début et le but de Charleroi ne nous a pas perturbé », déclarait Jankovic. « On a continué et on aurait pu mener au repos. Je suis fier de mes joueurs car ils ont géré la rencontre, ils étaient les meilleurs sur le terrain. »
« J’ai le sentiment d’avoir gagné le match sur le plan sportif. Il va y avoir une bataille juridique pour décider le reste, mais je félicite mes joueurs pour l’envie, la mentalité et l’autorité. »
Une analyse juste sauf pour un point a tenu à déclarer Mazzu. « J’apprécie énormément Aleksandar, on se fait des bisous, ce qui veut dire beaucoup, mais je ne partage pas son avis. Que le Standard était de meilleure qualité, d’accord. Que notre but ne les a pas perturbés et qu’ils auraient pu mener, d’accord. »
La deuxième mi-temps, ce n’est pas du football – Mazzu
« Mais il n’y a qu’une mi-temps à analyser. C’était plus une effervescence du public qu’un match de football en deuxième. On n’a plus envie d’être entraîneur quand on voit ce qu’il se passe ce soir. Les évènements extérieurs ont eu une influence. Comme l’année passée. »
« J’aimerais bien vous voir à la place de Penneteau avec 3000 supporters derrière vous qui vous lancent des fumigènes, pétards et briquets. Les autorités n’ont pas pris de décision. Ils ont pris un match à huis-clos quand ça leur convenait. La deuxième mi-temps, ce n’est plus du foot. »
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