La commission des litiges d’appel de l’Union belge de football (URBSFA) a confirmé la suspension pour deux matches, dont un avec sursis, et une amende de 800 euros à l’encontre de Paul-José Mpoku (Standard) et la suspension pour trois matches dont deux avec sursis (et 1.200 euros d’amende) de Ricardo Sa Pinto, l’entraîneur du club liégeois. Le vice-capitaine des Rouches et le coach portugais seront absents du duel contre Malines le 3 mars.
Ce verdict confirme les sanctions prises par la commission de litiges en première instance. Les deux hommes étaient poursuivis suite aux incidents ayant émaillé la sortie match ayant opposé le Standard à Zulte Waregem (2-1) le 23 janvier dernier. Sa Pinto et Mpoku seront absents lors de la réception de Malines le 3 mars prochain, mais seront bien là pour le choc face au Club Bruges dimanche.
Paul-José Mpoku était poursuivi sur base du rapport du délégué au match pour des incidents dans le tunnel des joueurs. Mpoku et Sébastien Pocognoli s’étaient rendus vers le vestiaire de Lawrence Visser après le match. Kris Bellon, le délégué au match, avait sorti son smartphone pour filmer les faits et Mpoku a voulu l’en empêcher.
La commission des litiges avait en effet suspendu Sa Pinto pour trois semaines, dont deux avec sursis et lui avait infligé une amende de 1200 euros. Mpoku, de son côté, avait écopé de deux matchs de suspension dont un avec sursis (et 800 euros). Deux décisions confirmées vendredi en appel.
Au cours des débats, le procureur fédéral avait requis l’irrecevabilité de l’appel estimant que le Standard avait mandaté son avocat, Maître Ernes, au-delà du délai autorisé, pour six minutes, pour représenter Sa Pinto et Mpoku.
Paul-José Mpoku et Ricardo Sa Pinto n’étaient pas présents à l’audience vendredi. Paul-José Mpoku devait rester auprès de son épouse, enceinte et qui pouvait accoucher à tout moment. Il avait préféré envoyer une video dans laquelle il s’est excusé sur son comportement. « Je regrette ce que j’ai fait. J’ai toujours été un joueur correct et je promets que cela ne se reproduira plus. Je ne savais hélas pas que Mr Bellon était le délégué au match. Dès que j’ai su, j’ai pris mes distances« , raconte le vice-capitaine du Standard.
Sa Pinto était convoqué pour la troisième fois de la saison pour des raisons disciplinaires. L’entraîneur portugais s’était emporté contre l’arbitre Lawrence Visser, mais son avoca estimait que la sanction prononcée par la commission des litiges était trop sévère et avait demandé un sursis total.
Commentaires
Commentaires