Marcos voit pas mal de similitudes entre le Standard de Michel Preud’homme et celui de Guy Luzon

Depuis qu’il est revenu en Belgique en novembre dernier pour signer à Roulers (D2), Marcos Camozzato a pu suivre attentivement le parcours de ses deux ex-clubs, le Standard et Bruges. Et le déplacement des Rouches au Jan Breydelstadion ce dimanche lui rappelle furieusement celui du 17 février 2008.

« À l’époque, les rôles étaient inversés : Bruges était premier, nous deuxièmes », estime Marcos. « On avait trois points de retard ; si on perdait, on pouvait sans doute faire une croix sur le titre. Mais Michel Preud’homme nous avait très bien préparés et on avait gagné 1-2 avec deux buts de Jovanovic. On avait prouvé qu’on pouvait jouer champion. Et on était allé au bout. »

Pour le Brésilien, « ce match-ci peut être un tournant, comme cela avait été le cas en 2008. Le Standard se déplace à Bruges, après une défaite… Pas évident. Cela va permettre de voir ce que les Rouches peuvent viser. Si le Standard perd, la pression sera grande et le doute s’installera. Or, on sait que dans les playoffs, le mental fait énormément. À l’inverse, si le Standard gagne, les joueurs vont reprendre confiance et assommer la concurrence. Et alors ce sera difficile d’aller les chercher. »

Au-delà du contexte , plus ou moins similaire, Marcos Camozzato voit d’autres similitudes entre le Standard d’aujourd’hui et celui de 2007-08.

« Comme cette saison-là, le Standard actuel avance avec des jeunes joueurs. Des jeunes qui ont des grandes qualités, qui assument leurs responsabilités et qui ont directement fait le travail. Ce n’est pas si évident à réaliser. La différence, c’est qu’il y avait plus de joueurs d’expérience à mon époque. Un autre point commun, c’est que peu de personnes attendaient le Standard là où il est aujourd’hui. Mais les Liégeois sont capables d’être champions. »

Source : dhnet.be

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