Mannaert répond aux accusations du Standard

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A une semaine du début des playoffs 1, Vincent Mannaert s’est confié à nos confrères de Het Laatste Nieuws. On a souvent reproché au manager du Club de Bruges de ne pas assumer les ambitions de son club (le titre en l’occurrence) à la suite des nombreux investissements. Cette fois-ci, il n’hésite pas.

« Participer à la C1 est très important, mais nous aimerions surtout être la meilleure équipe de Belgique. Nous voulons le titre, la Ligue des Champions ne serait qu’un prix de consolation », annonce-t-il.

Avantage psychologique pour le Club?
Avec deux points de retard sur le Standard (alors qu’il en avait dix il y a moins d’un mois), il est vrai que les Blauw en Zwart sont dans une spirale positive, contrairement aux Rouches, qui accusent un peu le coup ces dernières semaines. L’avantage psychologique est-il dans les rangs brugeois, comme l’a déclaré Thomas Meunier (suspendu pour la première journée contre Lokeren)?

« Je partage partiellement cette affirmation. Certes, nous sommes dans une dynamique positive tandis que le Standard gamberge un peu avec son 4 sur 12, mais les Rouches ont toujours deux points d’avance. Le chemin est encore long. Espérons qu’il y ait le moins possible de suspensions et de blessures. Notre noyau est-il plus étriqué que celui des Liégeois? Non, ils sont surtout plus dépendants de certaines individualités, même s’ils possèdent davantage d’éléments capables de marquer », prolonge-t-il.

« Le Standard montre des signes de nervosité »

Quant à la double polémique lancée par le Standard (les trois désistements en espoirs et les privilèges pour le calendrier), Mannaert s’étonne de ce changement d’attitude soudain.

« Ce n’est pas nouveau qu’un club montre des signes de nervosité à la veille des playoffs. En revanche, il est quand même interpellant de voir qu’il se met à donner autant de commentaires alors qu’il s’est abstenu durant toute la saison. Oui, je trouve cela petit. En fait, cela ne me fait rien car la décision a été prise par un médecin de l’équipe nationale et le calendrier a été établi par le manager du calendrier de la Pro League (ndlr. Nils Van Brantegem). Je ne l’ai pas pris comme une attaque personnelle. Si quelqu’un doit se sentir visé, c’est plutôt l’Union belge », contre-attaque le manager brugeois.

Source : 7/7

 

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