Ce vendredi, les avocats du Standard ont dû à nouveau se rendre à l’Union belge. Les Liégeois étaient en appel d’une décision prise le 6 décembre dernier par la Commission des litiges de l’Union belge. Celle-ci avait infligé deux matches à huis clos, et une amende de 5.000 euros, suite aux incidents qui se sont produits cette fois à… Malines le 20 novembre dernier en championnat.

La Chambre d’appel de la Commission des litiges de l’Union belge de football a pour l’instant décidé de… ne rien décider. « La prononciation de la décision pour le dossier du Standard (match Malines – Standard du 20.11.2016) est prévue le mardi 20.12.2016 », a précisé l’URBSFA dans un communiqué.

Pour rappel, le Match Delegate, la personne désignée par l’Union belge pour faire rapport d’éventuels incidents de match, avait constaté qu’un supporter du Standard avec jeté un objet sur le terrain à la 45ème minute et qu’une minute plus tard un fumigène avait atterri près du point de corner. En raison du caractère répétitif de ce genre d’incidents, la Commission des Litiges a décidé d’infliger un match à huis clos au Standard et de lever le sursis qui pesait sur la tête du Standard depuis mars dernier (jusqu’en mars 2017).

Le Standard s’est défendu en montrant les images du match. Pour le club, dans celles-ci, on ne voit rien et on entend juste un bruit de pétard, dix secondes avant le coup de sifflet de l’arbitre. Selon le club liégeois, le déroulement du match n’a été en rien perturbé. Le standard conteste le rapport du match delegate car pour qu’il y ait sanction et que le rapport soit transmis au parquet il faut qu’il y ait une vraie perturbation, des cris racistes…

A l’opposé, le parquet indique qu’il s’agit de perturbations potentielles et que cela donc justifie un rapport. Le Standard se défend en indiquant que seuls des événements ayant perturbé le match peuvent être sanctionnés et que pour ce match, il n’y en a pas eu. Les Rouches ajoutent qu’il ne jugent pas sérieux de mettre un huis clos pour ces faits.

Les affaires s’accumulent pour le Standard qui, jeudi, a été sanctionné par la Chambre Extraordinaire de la Commission des Litiges suite aux incidents qui ont provoqué l’arrêt définitif à la 68ème minute de la rencontre opposant Charleroi au Standard le 4 décembre dernier.

Les Rouches ont été « condamnés » à disputer deux rencontres à domicile à huis clos (un match requis et levée du sursis d’un match à huis clos infligé le 2 mars dernier à la suite des incidents du Charleroi-Standard du 25 octobre 2015) et à payer une amende de 5.000 euros. Une double sanction que le club liégeois n’accepte pas et il va faire appel devant la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS).

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