« Luzon est capable de gérer Watt »

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L’attaquant écossais avait connu des problèmes au Lierse avec l’entraîneur Stanley Menzo. Mais selon son ex- équipier Frédéric Frans, l’Hollandais s’est montré trop sévère avec Tony Watt.

Tony Watt est arrivé au Standard avec une réputation de joueur un peu difficile à gérer. L’attaquant écossais a vite montré ses qualités au Lierse la saison dernière en prêt du Celtic et s’est montré décisif à plusieurs reprises. Cependant, l’aventure s’est terminée prématurément suite aux relations tendues avec le coach Stanley Menzo.

Interrogé par Sport/Foot Magazine l’adjoint Eric Van Meir a parlé du caractère tout de même bien trempé de Watt : « Avec Stanley, il y a eu escalade. À la fin, il se mesurait à lui. Dans un tel cas, le joueur est toujours perdant, et fini. Ceci dit, il a inscrit des buts importants pour le maintien en janvier et en février. »

« Un gentil garçon qui a besoin de se sentir aimé »

Son coéquipier Frédéric Frans, toujours au Lierse, a lui totalement pris la défense de Tony Watt : « En fait, il est facile à gérer mais il a besoin d’un peu de suivi. Tony est tout simplement un gentil garçon qui a besoin de se sentir aimé. Si c’est le cas, il ne recule devant aucun effort. »

Pas en condition, Watt s’est pourtant déjà montré assez combattif sous le maillot du Standard. Pourtant, son côté nonchalant à certains moments peut irriter certains coaches, comme Menzo au Lierse. « Certains jours, il était un peu nonchalant à l’entraînement », reprend Frans. Menzo se montrait directement sévère, le début de la fin pour l’Ecossais en Flandre. « Il n’avait encore que 19 ans et quand on criait sur lui, il se bloquait complètement et ne savait plus quoi faire. Je trouve que par rapport à d’autres, il subissait souvent une approche beaucoup trop dure. Il est jeune et étranger, le coach devrait parfois faire plus preuve de compréhension. »

« Tony ne comprend pas toujours l’utilité de l’entraînement mais je pense que le Standard va parvenir à la lui apprendre. Je pense que Luzon est capable de gérer les cas spéciaux. J’ai entendu dire que la saison passée, le noyau du Standard n’était pas des plus faciles, avec des hommes comme Batshuayi; mais qu’il a abordé la situation d’une manière très équilibrée. »

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