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Logan Bailly, le gardien « gratuit » : « J’espère toujours jouer au Standard »

Logan Bailly, qui évolue depuis deux saisons au Celtic Glasgow, était l’invité de l’émission « Complètement Foot » de David Houdret et Pascal Scimè dimanche soir. L’ancien portier de Genk ou encore du Borussia Mönchengladbach, qui quittera l’Ecosse en fin de saison, en a profité pour faire un appel du pied au Standard, le club où il a été formé, mais où il n’a jamais eu la chance d’évoluer en équipe première…

Le bilan après deux saisons au Celtic Glasgow

« J’ai vécu deux années mémorables. Je n’ai jamais connu un groupe comme celui-ci, c’est vraiment un groupe merveilleux. Sportivement parlant, on a raflé beaucoup de titres ! C’est bon pour le CV, et cela fait toujours plaisir de faire partie d’une équipe qui détient autant de records et de titres. »

« Mainteant c’est vrai que je n’ai pas joué énormément. L’année passée j’en ai joué 6 ou 7 et cette saison je n’ai pas joué parce que je me suis déchiré les ligaments de la cheville deux jours avant le premier match qualificatif pour la Champions League. Le coach n’avait pas d’autre choix que de chercher un autre gardien, ils ont pris De Vries, et puis il m’a fallu quelques mois pour revenir donc j’ai dû me contenter de cette place de troisième gardien. C’est le football. Quand une équipe tourne bien, que vous raflez tous les titres, que vous n’avez pas encore perdu un seul match de la saison… c’est difficile de faire tourner une équipe ou un gardien. »

« J’ai eu la chance d’évoluer dans un grand club européen pendant deux années et je ne retiens que des bonnes choses. […] Dans le football, il faut avoir de la chance. En reparlant avec certaines personnes, je me rends compte que j’ai une chance énorme que certains joueurs n’auront peut-être jamais. Il ne faut pas oublier que je suis passé d’OHL à un contrat dans un des plus grands clubs d’Europe, ici au Celtic. Ce n’est pas donné à tout le monde. »

Sur l’étiquette qui lui colle à la peau en Belgique

« Il s’est passé ce qu’il s’est passé dans le passé avec moi. J’ai une étiquette qui reste collée dans mon dos. Si certaines personnes s’arrêtent sur cela dans le monde du football en Belgique… Avant que je parte au Celtic, les agents m’ont proposé dans plusieurs clubs en Belgique et tout le monde m’a refusé alors quand vous avez un club comme cela qui vient vous chercher, ça fait plaisir. »

« Entraîneurs, directeurs… ils m’ont dit qu’ils étaient au courant de ma réputation mais qu’ils me prenaient en tant que joueur de foot par rapport à mes qualités. Cela ne se passe pas en Belgique, c’est dommage c’est comme ça. J’assume mon passé. Maintenant j’ai 31 ans, je ne vais pas dire que je suis un homme mais je n’en suis pas loin. J’ai appris de mes erreurs et ces deux années passées au Celtic loin de l’étiquette que j’ai en Belgique m’ont fait grand bien. J’ai pu me faire oublier un peu partout par rapport à tout ce qui avait été dit, vrai ou pas vrai, dans la presse. »

« Je ne dirais pas que je suis cramé, mais c’est le problème de certaines personnes qui s’arrêtent sur ce qu’il s’est passé quand j’évoluais à Genk il y a dix ans de cela. Je crois que si j’ai été pris au Celtic, ce n’est pas parce que j’ai des beaux yeux ou de longs cheveux. Etre ici, c’est une preuve que je ne suis pas mort. Si certaines personnes s’arrêtent sur du passé, c’est leur problème, ce n’est plus le mien. Je crois que j’ai assez prouvé, je sais ce que je vaux, ce que j’ai fait et ce que je peux encore faire. »

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