Yannick Ferrera s’est longuement confié à La Dernière Heure dans son édition de vendredi. Un entretien vérité dans lequel l’entraîneur du Standard se livre sur les difficultés qu’il a rencontré au début, ses idées à mettre en place, sa relation avec les joueurs ainsi que sa personnalité qui dérange certains observateurs.
Pour La Dernière Heure, Yannick Ferrera est d’abord revenu sur ses débuts en tant que T1 du Standard. « (…) j’avais quatre jours pour mettre les choses en place dans une équipe formatée pour jouer le haut de classement et qui se retrouve en bas pour lutter. Les joueurs ne sont pas formatés pour cela. Là, ils commencent à prendre conscience non pas qu’ils vont jouer le bas de classement, mais qu’on va devoir se battre pour sortir de là« .
« On n’est pas encore prêt mais cela commence à se mettre en place »
« On sent que cela commence à se mettre en place« , a-t-il expliqué dans l’édition de vendredi du quotidien francophone. « Après, je le sais, on va en perdre des joueurs, c’est inévitable. Là, le Standard n’est pas encore une équipe capable de faire le jeu de manière propre, posée et efficace. On y travaille; on n’est pas encore prêt. Ce qu’on fait maintenant, ce n’est pas spectaculaire, les gens sont contents parce qu’on recommence à gagner, mais ce n’est pas ce vers quoi on tend. On voudrait repartir de derrière, mais on n’est pas encore là« .
« Pour moi, c’est comme si on avait commencé le championnat depuis trois semaines »
« Disons que j’ai trouvé la voie pour remonter, mais on est tous conscient que c’est encore un peu fragile. Si Ezekiel égalise ou que le but de Defour est validé… Il faut rester calme. Si on commence à construire comme cela, si on continue à travailler, cela va porter ses fruits. Les gars font le boulot et sont généreux dans l’effort. Pour moi, c’est comme si on avait commencé le championnat depuis trois semaines« .
« Je ne progresserai pas sans être à l’écoute »
L’ancien coach de Saint-Trond n’a jamais douté de lui. Il a toujours cru en ses capacités. « Je me le dis depuis mes 22 ans. Je voulais être entraîneur en D1, mais comme je n’avais pas fait de carrière de joueur, on ne me prendra pas forcément au sérieux au départ. J’ai intérêt à maîtriser mon sujet. Après, j’ai des choses à leur apprendre et eux en ont à m’apprendre. Je ne progresserai pas sans être à l’écoute« .
« Mon costume est bien taillé et je n’ai pas une panse »
Afficher ses ambition comme il le fait depuis qu’il est en Pro League est souvent mal perçu en Belgique. « Oui, parce que tu passes pour une grande gueule. Ce n’est pas le cas. Quand je dis que j’ai envie de réaliser de grandes choses, on me répond ‘pour qui il se prend?’ . Mais j’ai juste envie de réaliser un truc! Et quand tu es sûr de toi, tu passes directement pour un prétentieux. Ou un arrogant. On m’a prêté cette image à Charleroi. Pourquoi? Parce que mon costume est bien taillé et que j’ai pas une panse comme ça? Ce sont des détails qui font cela. Qu’est-ce que je n’ai pas entendu en D2 avec les gars qui buvaient leurs bières à 3 mètres du banc… Je suis sûr de moi. Les gens disent que je suis arrogant? Ce n’est pas vrai. Ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas le cas. Au contraire« .
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