L’Ezekiel-Carcela dépendance du Standard

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Les joueurs s’accordent pour le dire : sans le Nigérian, ce n’est plus la même chanson.

Depuis le début de l’année, Imoh Ezekiel et Mehdi Carcela sont les Standardmen en forme. À Malines, leur absence a été préjudiciable. Sans eux, le visage du Standard est tout autre ! La question est donc toute trouvée : y a-t-il une dépendance au duo Carcela-Ezekiel ? « Je préfère parler de off-day plutôt que de dépendance. Même si on sait à quel point ces deux joueurs sont importants pour nous, une équipe ne se résume pas à un ou deux joueurs », s’empressait de répondre José Riga.

De leur côté, les Standardmen pointent l’absence du Nigérian comme un véritable problème. « On a bossé toute la semaine sur la profondeur d’Imoh grâce à ses déplacements. J’espère que ce ne sera pas grave et qu’il sera en phase de reprise pour le stage afin de bien travailler pour les PO1. On en aura besoin », précisait Adrien Trebel avant d’apprendre le diagnostic.

Le Français a conscience que sans le Nigérian qui est malade, c’est tout le Standard qui tousse. « Sans lui, ce n’est pas pareil. On sait très bien que le duo Igor-Imoh fonctionne très bien mais nous avons d’autres joueurs qui peuvent le faire, à l’exemple de Jeff qui est un numéro 10 qui aime jouer entre les lignes et décrocher. Il est vrai que cela faisait plusieurs semaines qu’on avait l’habitude de jouer sur la profondeur d’Imoh. »

Vite orphelin de son compère d’attaque, Igor De Camargo a un avis plus nuancé. « Sans lui, on manque de profondeur et on joue dans un style différent. Cependant, ceux qui sont montés ont des qualités différentes que nous aurions dû exploiter. »

Laissé au repos par José Riga, Mehdi Carcela a également manqué aux Liégeois à Malines.

« J’ai eu une petite baisse de régime. Avec le coach, on pensait que c’était mieux que je débute sur le banc. J’avais besoin de souffler un peu. Au retour de ma blessure, j’ai rapidement enchaîné les matches. »

Le technicien marocain touchait également un mot sur l’importance d’Ezekiel.

« Cela change la donne. Sans lui et sa vitesse, nous n’avons plus de profondeur. Pour les latéraux, cela change tout. S’il avait toujours été là quand je suis rentré, cela m’aurait peut-être permis d’avoir plus d’espaces et de choix ! »

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