Les trois raisons d’y croire pour le Standard

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L’enjeu est de taille mais le jeu en vaut la chandelle. Ce soir en Russie (coup d’envoi à 18 heures), le Standard devra remonter un but de retard contre le Zenit Saint-Pétersbourg. Si cette mission semble impossible à relever sur le papier, ne pas espérer une éventuelle qualification des Rouches pour la Ligue des Champions serait une grave erreur.

1 Le mental
« Nous devons y croire et allons tout faire pour arracher cette qualification » (Igor De Camargo) et « Nous allons essayer de forcer un résultat » (le T2 Ivan Vukomanovic). Aussi incroyable que ça puisse paraître suite au match aller, le Standard n’aura qu’un seul but à remonter en Russie. Pour résoudre cette équation, quasi impossible sur papier, il faudra commencer par afficher un mental de gagnant, similaire à celui affiché en seconde période face à la bande emmenée par Hulk (peut-être forfait ce soir) à Sclessin. Dans le cas contraire, les Rouches pourraient passer un sale quart d’heure à Saint-Pétersbourg.

2 L’excès de confiance du Zénit
On ne va pas se le cacher: le Zénit Saint-Pétersbourg possède bien plus de qualités intrinsèques et collectives que le Standard. « Nous n’avons plus que 4% de chances de se qualifier », estimait un Guy Luzon pessimiste la semaine passée. Selon les statistiques officelles de l’UEFA, c’est 12%. Mais d’après le duel disputé à Sclessin mercredi dernier (0-1), le jeu développé par le club russe financé par Gazprom est loin d’être irréprochable. Conscients d’être plus forts que les Rouches, les hommes d’André Villas-Boas ont oublié de mettre tous les ingrédients pour assurer leur qualification à Liège: rythme, pressing et concentration. Ce n’est pas un hasard si le Standard s’est procuré l’une ou l’autre occasion de but. Cet excès de confiance russe, c’est peut-être l’atout numéro 1 des troupes de Guy Luzon.

3 Une surprise belge, pourquoi pas?
Chaque saison, la scène européenne amène son lot de surprises. La saison passée, des clubs comme le Viktoria Plzen (République tchèque) et l’Austria Vienne (Autriche) sont parvenus à atteindre les lucratives poules de la Ligue des Champions. Idem pour le Dinamo Zagreb (Croatie), le BATE Borisov (Biélorussie) et le CFR Cluj (Roumanie) en 2012. On pourrait aussi citer l’APOEL Nicosie (Chypre) en 2011. Bref, rien n’est écrit d’avance et une qualification pour la Ligue des Champions se mérite surtout sur le terrain.

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