Le club liégeois propose une classification des fautes et donc des sanctions

Hier après midi, via un communiqué sur son site internet, le Standard a proposé une classification des fautes et donc des sanctions infligées aux joueurs. Ce communiqué fait évidemment suite à l’affaire Carcela-Ruytinx.

Ainsi, le Standard aimerait que les joueurs dont les fautes ont déjà été sifflées soient tout de même sanctionnés. « Dans le cadre de l’évaluation des arbitres, il est de toute façon nécessaire de juger s’ils ont correctement sanctionné les fautes durant une rencontre. Il faut tendre vers une uniformité des sanctions prononcées. »

Le club liégeois revient également sur la notion d’intention. « Une différence importante doit être effectuée selon que l’on blesse intentionnellement ou non un joueur. Le fait d’induire volontairement les arbitres en erreur (plongeon ou demande de carte) doit également être davantage sanctionné. »

Pour ces différentes raisons, le club liégeois propose une classification des fautes mais aussi donc des sanctions. « Il convient de choisir certaines vidéos de fautes typiques qui entraînent certaines sanctions définies. Cette catégorisation peut être réalisée par les organes actuels de l’Union belge. L’évaluation des phases d’un match, sur base de ces vidéos types, doit être réalisée par des entreprises comme Amisco ou Instat, entreprises et personnes étrangères qui ne connaissent ni les clubs, ni les joueurs belges, ce qui est un garant d’objectivité. Les organes de la Fédération définissent les sanctions, les analystes d’Amisco ou Instat ne faisant que rattacher une phase définie à la classification à laquelle elle correspond le mieux. »

Enfin, le Standard évoque également les antécédents des joueurs. « La Fédération doit mettre en place un système qui implique, en fonction du nombre de fautes de certains types déjà commises par le passé, une augmentation de la suspension en fonction des antécédents. »

Source : dhnet.be

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