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En quarts de finale contre le Cercle en 2007-08, Régi avait fait ses débuts à l’aller et avait inscrit le but de la qualif au retour
La dernière fois que le Standard a affronté le Cercle en Coupe de Belgique, c’était en quarts de finale de la saison 2007-2008. Une confrontation aller-retour qui a marqué Réginal Goreux, à l’époque fraîchement intégré dans le noyau A du Standard.
« Au match aller, j’avais joué mes premières minutes. Mais cette satisfaction avait été reléguée au second plan vu la défaite 4-1″, se souvient le joueur qui a quitté le Standard en janvier dernier pour rejoindre Samara dans le championnat russe. « Malgré ce score, on y croyait encore en quittant Bruges. Notamment parce que c’était notre première défaite de la saison et qu’on savait qu’on était capable d’inverser la tendance devant nos supporters. »
Les Rouches avaient vu juste. Alors qu’ils devaient gagner 3-0 pour se qualifier pour les demi-finales, ils avaient fait mieux… après avoir buté sur l’organisation du Cercle pendant toute la première mi-temps.
« C’était encore 0-0 à la pause, mais on avait marqué deux buts assez vite en deuxième mi-temps (NdlR : Fellaini de la tête à la 52e minute sur un coup franc de Toama puis Defour sur coup franc direct à la 58e minute). J’étais monté à un quart d’heure de la fin et j’avais inscrit le but de la qualification avant que Jova ne fixe le score à 4-0 dans les arrêts de jeu. »
Régi se souvient parfaitement de son but, le premier avec le Standard : « Marouane avait centré et le ballon avait pris pas mal d’effet. Je l’avais contrôlé difficilement et j’avais enchaîné avec une frappe en force. Pour le même prix, le ballon partait au troisième étage de la tribune, mais je l’ai bien pris et il a fusé dans le plafond. »
Le jeune Goreux avait fêté le but en courant vers le banc.
« Pour les kinés, avec qui j’avais travaillé de longs mois pour me remettre d’une fracture au tibia, pour Michel Preud’homme, qui m’avait lancé comme coach après m’avoir fait signer mon premier contrat pro quand il était directeur sportif et, tout simplement, pour le banc. On formait un vrai groupe et on avançait vers le titre alors que personne ne croyait en nous en début de saison vu notre âge et notre manque de notoriété… »
Là aussi, les Standardmen avaient vu juste : quatre jours après avoir dû sacrifier le match retour des demi-finales de la Coupe vu le score du match aller (2-2 après avoir mené 2-0) et, surtout, l’hécatombe au niveau des attaquants, le Standard avait été sacré champion de Belgique contre Anderlecht. 2-0… avec un assist puis un pré-assist de Goreux.
« Être champion et décisif pour ma première saison, que demander de plus ? » conclut-il.
Source : dhnet.be
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