Suspension, blessure, suffisance, gestion mentale… autant de paramètres à gérer dans la course au titre

Quatorze matches consécutifs sans défaite depuis le revers enregistré à Zulte Waregem, qui se déplace ce dimanche à Sclessin, la meilleure défense et la meilleure attaque: les statistiques du Standard sont plus qu’impressionnantes. Au sein du noyau rouche, la sérénité et la joie de vivre règnent.

« Il y a une excellente ambiance. Aux entraînements, tout le monde prend du plaisir. Le coach fait ce qu’il faut pour tenir tout le monde en éveil. Il instaure toujours des petites compétitions entre les joueurs. Cette bonne ambiance, c’est la clé de notre réussite actuelle », explique Ronnie Stam.

Le week-end dernier, les hommes de Guy Luzon ont une nouvelle fois frappé fort. Dès lors, beaucoup d’observateurs se posent la question suivante : qu’est-ce qui peut encore freiner le Standard dans sa course au titre ?

Si on se fie à la cadence actuelle des Liégeois, on ne voit pas ce qui pourrait les empêcher de décrocher leur 11e titre en mai prochain. Cependant, plusieurs dangers guettent les Standardmen. Le premier est évidemment une blessure éventuelle d’un joueur cadre de l’équipe. Jusqu’à présent, le Standard a plutôt été épargné. Cela résulte surtout d’une préparation parfaite d’avant-saison. Mais tout peut aller très vite. Les Liégeois se souviennent certainement de leur campagne 2011-2012 au cours de laquelle ils avaient perdu Tchite et Cyriac sur blessure en fin de championnat laissant le front de l’attaque à Ezekiel (Batshuayi étant suspendu pour cinq matches), à peine arrivé au club.

Le deuxième danger est l’abus de cartons. La qualification pour les PO1 en poche, les Liégeois vont devoir faire attention. Vainqueur et Ciman en sont déjà à sept avertissements : s’ils atteignent la barre des dix jaunes, ils seront suspendus pour deux matches.

Enfin, alors qu’ils dominent la compétition de la tête et des épaules, les Rouches pourraient tomber dans la suffisance voyant que personne ne semble disposer à leur mettre des bâtons dans les roues. Mais de ce côté, il n’y a quasiment rien à craindre tant Guy Luzon ne cesse de rappeler à ses ouailles que rien n’est jamais acquis.

Reste à savoir, si les positions restent figées d’ici à la fin de la phase classique, comment ils géreront une situation nouvelle, à savoir entamer les playoffs 1 dans la peau du favori, alors qu’ils les avaient chaque fois entamés en outsider ayant tout à gagner…

Source : dhnet.be

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