Il ne faut pas oublier qu’il y a eu du football lors du dernier Clasico, et les Rouches avaient proposé de bonnes choses face à leur rival. Le staff liégeois savait comment faire mal à la fébrile défense mauve avec les joueurs à sa disposition.
Michel Preud’homme n’avait qu’un seul attaquant dans sa sélection suite au forfait d’Orlando Sa, mais il a cette fois choisi de se passer de Renaud Emond. Comme prévu, Alen Halilovic signait sa première titularisation, mais Mpoku, Carcela et Djenepo commençaient en sa compagnie. Un quator qui allie technique et vitesse d’exécution, et qui a bien mis en difficulté Kara & co par la variété de leurs déplacements.
« On savait qu’Alen était en train de monter en puissance et qu’on ne pouvait compter que sur un seul neuf, qui a déjà beaucoup joué, jusqu’à parfois être usé », expliquait MPH. « Et on a estimé qu’on allait pouvoir poser beaucoup de problèmes à Anderlecht en alignant plusieurs joueurs qui pouvaient changer de position, en venant des flancs ou de plus bas dans le jeu. »
C’est difficile dans l’esprit de sortir son buteur quand il faut faire la différence
En poussant plus loin son raisonnement, le coach liégeois préférait aussi garder une arme sur le banc. « On a été amené dans certains matches à devoir pousser pour faire la différence, et nous devions sortir notre seul buteur un peu fatigué… alors qu’on devait marquer. C’est compliqué dans l’esprit de sortir un n°9 pour ajouter un milieu de terrain. Ici, nous savions que Renaud était encore là pour tenter de faire la différence en cas de besoin. »
Voilà un schéma qui pourrait faire du bien au Standard lors de certaines rencontres à venir, surtout à certains cadres comme Carcela et Mpoku, meilleurs quand ils sont bien entourés. Les Rouches et l’imprévisibilité, ça colle souvent bien ensemble.