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Jonathan Legear remercie le Standard pour cette opportunité unique.
Douze ans après avoir quitté l’Académie du Standard afin de rejoindre Anderlecht, Jonathan Legear (27 ans) est de retour à Sclessin. « Merci au Standard de m’avoir donné cette chance ! » se réjouit Legear, qui portera le numéro 30.
Jonathan, quel retour surprenant !
« Cela faisait un petit temps qu’on parlait. On s’est mis autour de la table vendredi. Et j’ai signé il y a deux jours. »
Grâce à José Riga ? Il vous voulait déjà à Blackpool.
« Pas du tout ! J’ai signé il y a deux jours. Et ce n’est que vers 15 h, ce lundi, que j’ai appris que Riga devenait T1 . »
Auriez vous dit oui à Anderlecht ?
« Le Standard, c’est le choix du coeur. J’ai grandi ici, ma famille est de Liège et j’ai construit une maison à côté de l’Académie. J’ai tout en main pour redevenir le joueur que j’étais. Tout dépendra de moi, mais je vous assure que je vais réussir. »
Pendant les playoffs, vous retournerez à Anderlecht. Ne craignez-vous pas les sifflets ?
« Je ne crois pas que le public bruxellois va me siffler. J’ai fait beaucoup pour le club. J’ai été meilleur buteur en Coupe d’Europe, j’ai gagné trois titres, j’ai joué plus de 150 matches au Sporting ( NdlR: 171 en 7 saisons dans le noyau A pour être exact) . »
Où en êtes-vous physiquement ?
« J’ai perdu 6 à 7 kilos. J’ai mon poids de forme. J’ai fait les tests physiques VMA (NdlR : la vitesse de course à partir de laquelle une personne consomme le maximum d’oxygène) : j’étais dans les trois meilleurs du Standard. Je suis vraiment bien. »
Êtes-vous déjà opérationnel ?
« Je dois jouer trois ou quatre matches avec la réserve, mais c’est normal. Je dois passer par là. Je ne me mets pas la pression. Je prends les choses comme elles viennent. Cela va peut-être me prendre deux, trois ou quatre mois. Le but, c’est de préparer la saison prochaine. »
Vous aviez l’opinion publique contre vous, ces derniers temps.
« On a dit plein de mal à mon sujet. Que je suis gros, que je ne suis pas prêt physiquement. Les quatre derniers mois, j’ai bien travaillé à Blackpool, parfois quatre à cinq heures par jour. J’ai prouvé lors de mes tests physiques que j’ai accompli 40 % du travail. Il me reste 60 % à combler via les entraînements et du temps de jeu. Au niveau privé, j’ai retrouvé la stabilité grâce à ma femme et à ma petite fille. »
Vous venez de loin. Le but est-il de sortir du trou comme Vanden Borre l’a fait à Anderlecht ?
« Je ne suis pas Vanden Borre, je suis Jonathan Legear. Ce qu’il a fait, c’est magique. C’est bien la preuve que le travail paie. »
Il a reçu un contrat minimum pour commencer.
« C’est totalement différent de cela, mais je ne parle pas des détails financiers. Je n’ai pas de contrat comme à Grozny, mais personne n’a ça en Belgique. Disons que le côté financier n’est pas important. »
Le Standard tente une Vanden Borre
Jonathan Legear revient au Standard ! Depuis la rupture de son contrat à Blackpool, milieu de semaine passée, il était question que le médian de 27 ans rebondisse dans la galaxie Duchâtelet. Dans un premier temps, le président du Standard avait pensé l’envoyer à Ujpest, mais Lawarée l’a fait changer d’avis. C’est au Standard que le Liégeois aura l’occasion de relancer sa carrière.
Jonathan Legear a signé pour un an et demi, avec deux ans en option, mais il a reçu un contrat jeune, avec un salaire mensuel de 5.000 euros brut. Et comme il arrive gratuitement, le Standard ne prend aucun risque : il ne sera pas perdant si Legear ne revient pas à son niveau; il sera gagnant dans le cas contraire car un Legear en forme est évidemment un plus à l’échelle du championnat belge. C’est exactement la même démarche qu’Anderlecht avait entreprise avec Anthony Vanden Borre fin janvier 2013. Avec le succès qu’on connaît.
Reste à savoir si Legear pourra revenir à son meilleur niveau, celui qui faisait le bonheur d’Anderlecht. Car depuis qu’il a quitté le Sporting pour le Terek Grozny, fin août 2011, Jona a connu une longue descente aux enfers (25 matches, un but et trois assists).
Il n’a joué que 22 matches en deux ans et demi passés en Russie. En janvier 2014, après sa rupture de contrat, il avait déjà été en contact avec le Standard. Mais vu qu’il avait déjà signé à l’Olympiacos et que le club grec réclamait une indemnité de transfert d’un million, le deal n’avait pas pu aboutir. Legear avait alors été prêté à Malines. Mais il n’y a joué que trois matches car il n’était pas fit physiquement et parce qu’il n’a pas fait ce qu’il fallait pour revenir à niveau.
Non prolongé par Malines et libéré par l’Olympiacos où le coach ne voulait pas de lui, il était resté sans club jusque début novembre. Il avait alors signé à Blackpool, espérant relancer sa carrière en D2 anglaise. Mais il n’a pas joué le moindre match et a cassé son contrat à l’amiable la semaine passée.
Son défi aujourd’hui : réussir au Standard ce qu’il a raté à Malines et à Blackpool.
« On espère qu’il sera compétitif le plus rapidement possible même si le staff sportif va d’abord travailler à sa remise en condition complète. Il est déjà fit , mais c’est plus un transfert pour la saison prochaine », commente Bruno Venanzi, le vice-président du Standard. « Scholz, Ezekiel et Hamad sont plus des renforts directs. Sans oublier Carcela, qui est notre premier renfort, ainsi que Teixeira, qui a été blessé toute une partie de la saison et sur qui on compte beaucoup pour le second tour. »
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