Lorsqu’il a été dévoilé le 18 mars dernier, le calendrier des PO1 avait provoqué des sentiments variés et contrastés… Satisfaction chez certains, stupéfaction chez les autres. Du côté des supporters, ceux du Standard avaient relevé avec une pointe de déception le fait que leur club dispute cinq matches un vendredi (un record). Ce qui a, au contraire, réjoui le Bourgmestre de Liège. Willy Demeyer ne veut plus (pour des raisons économiques) la tenue de matches sur son territoire le dimanche.
Après son 6/6, le Standard est revenu à deux points de Genk. Les Liégeois n’ont pas été flamboyants mais ils ont gagné. Il n’en fallait pas plus pour embraser la Cité ardente et pour que les fans se mettent à rêver du Titre.
Les Rouches avantagés par le calendrier ?
Certains observateurs et/ou adversaires tempèrent cette euphorie. Ils affirment que les Principautaires tirent ou tireront un avantage de leur calendrier. Le Standard bénéficierait, par exemple, de plus de jours de repos par rapport au Racing Genk et au Club de Bruges. Information erronée.
Sur l’ensemble des PO1, le Standard comptera 51 jours de repos entre les matches contre 50 pour ses concurrents directs. Une journée de repos ferait-elle réellement pencher la balance ?
Et les jours de repos par rapport au prochain adversaire ?
Là où l’analyse se fait pertinente et amène des chiffres intéressants… C’est lorsque l’on comptabilise les jours de repos du Standard, de Genk et du Club de Bruges par rapport à leur adversaire de la journée suivante.
Si l’on ne tient pas compte des deux dernières journées disputées en même temps, les Rouches collectionnent, au total, 11 jours de repos supplémentaires que leur prochain adversaire. Là, où la balance brugeoise est déficitaire (-11) et celle du Racing Genk légèrement positive (+2).
Autrement dit, sur la majorité des PO1 (à l’exception de la 4eme journée contre Anderlecht et bien sûr lors de la 10eme journée), le Standard sera plus frais que son adversaire du jour.
La notion de fraîcheur, suffisante pour remporter le championnat ?
Évidemment dans un mini championnat à 10 journées, la notion de fraîcheur est une donnée importante. Comme le sont également la gestion de la pression, la capacité à faire tourner son effectif et donc, au final, à être meilleur que l’adversaire. A cela, on ajoutera l’aspect physique qui permet souvent aux équipes bien préparées de forcer un résultat dans les dernières minutes.
Le Standard l’a fait contre l’Antwerp et La Gantoise et cela n’a, a priori, rien à voir avec le calendrier. On rappellera qu’à ce jour, les 3 premiers ont leur sort en mains et qu’attribuer le Titre uniquement sur un calendrier avantageux serait simpliste.