Le Standard battu chez lui par le leader brugeois

Malgré les fortes pluies tombées dans la région, les joueurs montaient, sur le coup de 14h30, sur un terrain qui semblait, à première vue, en parfait état. Les premières minutes de jeu étaient assez folles : le ballon passait d’un rectangle à l’autre. Seul le dernier geste faisait défaut. Le premier envoi digne de ce nom était signé Mujangi Bia à la 8e. Ce dernier tentait sa chance dans l’axe, mais le dernier rempart brugeois captait la sphère avec aisance. Et c’est à la fin du premier quart d’heure que les Principautaires ouvraient la marque. De Camargo remportait un précieux duel, avant de remettre la balle vers Faty. Le médian décochait ensuite un tir puissant, qui était dévié par Duarte, avant de pénétrer dans la cage du FCB.

Si la réaction brugeoise était immédiate, les visités tentaient également de repartir à cent à l’heure vers l’avant. Ce qui offrait une rencontre dynamique et très animée. Un geste technique somptueux de Vazquez, de l’extérieur du pied, amenait une nouvelle occasion brugeoise à la 25e. En vain. Et ce qui devait arriver arrivait à la demi-heure de jeu. Refaelov, esseulé dans l’entre-jeu, se jouait de l’axe défensif liégeois avant d’envoyer « une bombe » vers le gardien du Standard. Ce dernier déviait la balle, mais dans son but (1-1). Quelques secondes plus tard, Meunier était lancé sur la droite. Sa frappe croisée faisait mouche (1-2). Sur cet envoi, Thuram n’était pas « tout blanc ». Le dernier rempart liégeois aurait dû repousser cette frappe !

Le premier acte se terminait par un arrêt cinq étoiles de Thuram. Quand à la seconde période, elle démarrait sur un rythme moins rapide. À l’exception d’un envoi à la retourne et non-cadré de De Camargo, il n’y avait plus rien à se mettre sous la dent lors des quinze premières minutes du second acte. L’état de la pelouse, qui s’était fortement dégradée depuis le coup d’envoi, ne permettait pas la multitude de nombreuses envolées. Izquierdo, d’une frappe puissante, puis Ono, d’une reprise qui passait du mauvais côté du poteau, sortaient quelque peu les supporters de leur torpeur. À vingt minutes du terme, Izquierdo, encore lui, profitait d’une erreur de Ciman pour tenter sa chance. Mais Thuram sortait le grand jeu. À un quart d’heure du terme, Ryan repoussait deux frappes de rang. Au grand dam des fans liégeois… C’était quelques secondes avant un nouvel arrêt de Thuram. À moins de dix minutes de la fin, De Sutter centrait en direction de Vormer, esseulé dans le petit rectangle. Ce dernier annihilait tout suspense de la tête.