Selon le porte-parole d’OHL, Chris Vandebroeck, le Standard réclame 1,4 million d’euros et 250.000 euros pour Carcela.

Il est logique que le Standard attaque Bjorn Ruytinx suite à son action contre Mehdi Carcela. C’est l’avis de Roger Blanpain, professeur émérite du droit du travail à la KUL.

« Le Standard a raison d’attaquer OHL et Ruytinx pour dommages et intérêts suite au tackle et au coup de genou au visage de Carcela qui, blessé, est en incapacité de travail. Il est évident que la fédération de football peut prendre des sanctions disciplinaires, mais cela n’empêche pas que tout citoyen a le droit de s’adresser à la justice », a commenté Blanpain.

« En tant que donneur d’emploi, OHL est responsable des fautes commises par ses employés sur base de l’article 18 de la loi sur les contrats de travail. OHL peut donc éventuellement répondre pour le joueur si le juge devait considérer qu’il s’agit dune faute grave. Une enquête judiciaire appropriée va également constituer un frein à la violence dans le sport. Une fois encore, la fédération de football a joué petit bras », assure Blanpain.

Jeudi, le Standard a introduit un recours devant le tribunal civil à l’encontre de Ruytinx et OHL pour « agression avec préméditation ». Selon le porte-parole d’OHL, Chris Vandebroeck, le Standard réclame 1,4 million d’euros et 250.000 euros pour Carcela.

Ruytinx ne peut plus être puni pour sa faute vu que l’arbitre lui a donné la carte jaune et a jugé la phase. Le comité d’appel de la fédération a décidé par la suite de réduire la sanction infligée au capitaine d’OHL pour « comportement inapproprié » de quatre à un match. Carcela, qui s’était vengé en giflant son adversaire, a été suspendu pour quatre matches.

Source : dhnet.be

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