Le mot de « Gerouche » : L’ELAN COUPE

Chers supporters,

Voici un zéro pointé qui ne fait jamais plaisir, même si et surtout, il faut bien l’admettre, nous avons été plutôt gâtés depuis début janvier, que nous avions repris goût à la victoire et que, ce samedi soir d’avril, nous ne méritions sans doute pas plus !

La faute à une prestation mitigée, à un adversaire de qualité qui aspirait à prendre sa revanche après trois défaites de rangs contre nos couleurs, la dernière en date ayant sans doute fait très mal, à l’une ou l’autre erreur impardonnable, aussi, et à une mauvaise gestion du coatch aussi, n’en déplaise à l’intèressé qui prétendra très certainement le contraire.

Et puis, comme très souvent à notre encontre, il y a eu ce VAR, presque systématiquement utilisé quand il s’agit de nous pénaliser, à croire qu’il n’a été créé que dans le seul but de contrer le Standard !  Bon, je suis un peu « chauvin » ou plutôt mal pensant sur ce coup-là, mais pas si loin que ça quand même du ressenti général.

Bref, il aura fallu trois phases « litigieuses » malgré nos errements pour nous mettre dans le vent et nous priver d’un bon point au final.

La première, vous l’avez tous vue, c’est cette intervention ridicule de Poccognoli, intervention qui ne va certes pas plaider sa cause, qui valut un pénalty à l’adversaire pour une poussée aussi inutile que stupide, le cuir ayant été expédié bien trop loin pour pouvoir être joué.

Mais qu’a-t-il  donc pris à notre capitaine pour agir de la sorte ? Soit il s’agit d’une faute professionnelle grave, soit il y a du cinéma de la part de l’attaquant de Genk.

Sans ce péno, je me demande encore comment Genk aurait trouvé l’ouverture, et la seconde mi-temps aurait été sans doute toute autre.

La seconde phase, bien évidemment, c’est ce but annulé pour hors-jeu, ou par avoir soit disant profiter d’une position de hors-jeu préalable, d’un pied qui plus est. D’accord, si on applique le règlement à la lettre, on peut annuler ce but, mais honnêtement, en quoi Emond a-t-il profité d’un ballon qui ne lui était pas destiné et repoussé par la transversale, les défenseurs de Genk étant repassés devant …. Fallait vraiment recourir au var pour oser annuler pareille concrétisation, et encore. Je ne me souviens pas en effet avoir vu l’arbitre consulter le var personnellement mais faire uniquement confiance au délégué dans le camion.

Mais bon, soit, soyons beau joueur, la décision aurait sans doute été identique, même si limite, je le répète.

La troisième, plus flagrante encore, fut ce carton rouge décerné à Luyindama, pourtant pas un méchant joueur, mais irrité par la faute préalable de Seck, qui, elle, ne fut pas sanctionnée et ne nécessita pas le recours du var, corroborant en quelque sorte nos soupçons avancés plus haut. Si la carte rouge pour notre joueur était pleinement justifiée, le second cité l’aurait tout autant méritée …..

Bref, tout bien pesé, trois décisions ont été prises durant cette rencontre, et toutes en notre défaveur, ce n’est pas une « première ».

Ceci n’enlève rien toutefois au succès de Genk, mérité sur l’ensemble de la partie, mais soulève tout de même pas mal de questions.

La première : pourquoi avoir maintenu au jeu deux attaquants dont l’utilité s’est très vite montrée insuffisante ?

D’accord, ces derniers temps, le Standard jouait mieux dans un tel dispositif, et j’étais un des premiers moi aussi à le soutenir début de saison, estimant qu’un joueur esseulé ne peut guère apporter.

Mais samedi soir, les deux étaient isolés du reste et ne se trouvaient pas, laissant pratiquement l’équipe jouer à neuf, délaissant qui plus est un secteur de jeu dominé par les bleus, sans parler du manque de rendement répété et avéré de Cop, qui semble de plus en plus avoir épuisé tout son crédit.

La seconde : pourquoi avoir poussé si tard, alors que le temps coulait en notre défaveur ?

Et là, le constat n’est pas nouveau, le Standard manque de mouvements par les flans, nos joueurs affectionnant systématiquement de rentrer dans le jeu. Nos victoires en coupe et à Ostende ne pouvaient masquer indéfiniment cette insuffisance de percussion et de centres pour nos attaquants.

Mettre deux joueurs offensifs, c’est bien, mais s’ils ne reçoivent aucun bon ballon digne de ce nom, à quoi bon !

Tertio : quelle doit encore être la motivation réelle de Sa Pinto, promis semble t’il à quitter le club fin de saison, quel que soit ses résultats ? Et là, on ne le dira jamais assez, le timing, voir l’intention de la Direction  n’étaient vraiment pas appropriés.

Les plus optimistes diront que peu importe, le Standard a dore et déjà réussi sa saison, s’étant qualifié pour les PO1, ayant emporté le coupe, gage de participation à l’Europe la saison prochaine, mais notre club se doit d’avoir encore des ambitions pour cette ultime et passionnante compétition.

Or, je crains qu’une seconde défaite ne plonge l’équipe dans un long chemin de croix d’ici la fin, attendant patiemment les prochaines vacances.

Même l’entraîneur parait vivre dans un autre monde désormais, abandonnant ses sempiternels griefs pour reconnaitre contre toute attente et de manière insolite pour l’homme, la supériorité de son hôte d’un soir, fait suffisamment rare pour mériter d’être mentionné, car sans doute débarrassé de toute tension, de toute pression.

Bref, pour moi, ce Standard-là est encore loin d’avoir le niveau qu’on pourrait en attendre, et comme l’a très bien dit un certain Sigur, sur ce site, notre parcours finalement couronné de succès est plus dû à d’heureux hasards qu’à un coatching au-dessus du lot, en égard à l’avènement attendu de Marin, bien aidé par la blessure de Bokadi, par la révélation plus surprenante de Luyindama, un peu forcée elle aussi par les erreurs à répétition de Scholtz en défense, par la réussite d’Emond, la présence de deux attaquants y ayant contribué, elle aussi, ceci contre les idées initiales du coatch, peu enclin à y recourir, et, plus que tout autre élément, par l’arrivée de Medhi Carcela, à laquelle là encore l’entraineur n’y fut pour rien.

En fin de compte, mise à part la fameuse « grinta » retrouvée, il n’y a pas grand-chose de positif à retirer de son impact au terme d’une année de remise à niveau.

D’aucuns diront que je me montre excessivement pessimiste ce matin ou même négatif, peut-être à raison, mais j’estime toutefois que le chemin est encore bien long avant de pouvoir dire que le Standard dispose d’un « dream team » et où seuls quelques noms parviennent à se mettre individuellement et régulièrement en avant, sans qu’on puisse parler pour autant d’un schéma tactique bien pensé, de mouvements savamment répétés et maitrisés, bien des joueurs affichant des qualités identiques au détriment d’autres profils inexistants.

Nous ne disposons par exemple pas d’un Trossart sur les flancs, capable de déborder et de centrer au rectangle, sauf en de rares occasions.

Pire, nous ne disposons plus d’un certain Ndongala, qui fait aujourd’hui les beaux jours de Genk, alors que notre coatch l’a trop longtemps « snobé » au point de le dégoutter et de le pousser à aller tenter sa chance ailleurs. Autant de joueurs capables d’écarter le jeu, d’apporter de la vitesse, et qui nous font défaut.

Peut-être aurait t’il fallu là aussi un blessé dans nos rangs pour ouvrir les yeux du Portugais ?

Loin de moi toutefois de réclamer à corps et à cri le retour annoncé à tort ou à raison de MPH, mais force est de reconnaitre que bien des erreurs ont encore été commises, malgré notre réussite récente et apparente, au plus haut niveau ou dans le coatching.

La suite désormais à notre prochaine rencontre des playoffs, en espérant retrouver une phalange déterminée et confiante.

Le reste appartient déjà à la saison prochaine, le voile devant être levé dans les semaines à venir, avec peut-être aussi son lot de surprises.

Votre serviteur,   Gérouche

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