Le latéral droit rouche a souffert défensivement face à l’Ajax. Beaucoup trop. Pointé du doigt pour son manque de combativité, Luis Pedro Cavanda s’est penché sur sa partie difficile.
« L’Ajax a joué avec nous, ils ont fait ce qu’ils voulaient. On savait que ce serait différent dans leur stade, mais on n’a pas su réagir. On n’a fait que subir. A la mi-temps, on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose, mais on prend ce troisième but. Et là il n’y a plus rien à faire », regrettait le Belgo-Angolais. « Ce n’est plus mal de disputer l’Europa League, aller en Champions League et se ramasser des 4 ou 5-0, ça n’intéresse personne. »
Il faut reconnaître que l’apport offensif de Cavanda est très important, mais sa première tâche, celle de défendre, est souvent moins bien respectée. Son couloir a rapidement pris l’eau à Amsterdam. « Ils ont percé toujours à gauche. Ils avaient mis une tactique en place avec Tadic qui se retrouvait tout le temps tout seul. Le coach avait demandé à Mehdi d’être sur leur back et moi sur leur ailier, mais à un moment donné on se retrouvait toujours avec quelqu’un en plus. »
Ils savaient que ça n’allait pas suivre
Neres & co se sont amusés, les corners de son côté se sont rapidement enchaînés. « Nous n’étions pas compacts. Il faudrait que je revisionne le match. Peut-être que c’est de ma faute, je ne veux rejeter la faute sur personne. Mais quand vous vous retrouvez à deux contre trois joueurs de qualités, vous pouvez presser autant que vous voulez… Ils ont été malins, ils savaient que ça n’allait pas suivre. Au match aller, ils avaient déjà pu voir que leurs infiltrations pouvaient nous faire mal. »
Bien trop porté vers l’avant, Cavanda en est même venu à délaisser totalement son travail défensif après le repos. Michel Preud’homme n’a pas tardé à réagir en le faisant sortir. « Ce n’est pas parce qu’on prend une contre-attaque sur une perte de balle au milieu de terrain qu’on doit encaisser derrière. Si vous voulez remettre la faute sur moi, j’assume, mais je n’ai pas perdu ce match tout seul, nous étions onze sur le terrain », tenait à souligner le latéral droit. « Chacun doit prendre ses responsabilités, je prendrai les miennes. »
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Je l’ai beaucoup critiqué Cavanda et j’etais contre sa prolongation. Ses lacunes defensives ne datent pas d’hier. Mais Comme dit plus haut, Cavanda ne doit pas dépendre du seulCarcela devant lui. Dans un 442, c’est l’ailier qui est le premier défenseur et doit couvrir son back. Or en 433, specialement avec le milieu en triangle renversé , c’est le demi droit en l’occurence Marin qui doit aider son back. Cela dans le but de laisser les avants comme Carcela plus libre. Or je lis que MPH avait demandé à Agbo de se décaler sur la droite. Quelque chose m’échappe. Marin était-il trop centré ou en avant ? Avec Agbo en plus cela devait suffire au risque de déséquilibrer ailleurs. La force de Cavanda est offensive. Si on s’atte à défendre, il fallait mettre Fai à droite directement et on sait que ne sait pas défendre ou perd trop d’energie pour ensuite attaquer.
On sait que défendre n’est pas la première qualité de Carcela….
L’an passé, Mehdi défendait très bien, mais il n’était pas positionné de la même façon. Aujourd’hui Mehdi joue davantage sur le centre (nouveau système?) ce qui laisse le champ libre aux deux backs (celui de l’adversaire et Cavanda). Comme le coach adverse a donné de bonnes consignes, ils étaient à 3
le back, l’ailier + un demi contre Cavanda et Mehdi qui par son positionnement offensif était régulièrement en retard, ça a fini par sauter. Sur le 3è but Agbo avait suivi les consignes de MPH mais il a été mis en boîte comme un bleu par la vivacité de Tadic (si je ne me trompe).
il faut ajouter le manque de pot avec Emond qui marque csc un ballon que Mémo allait capter sans difficultés et un retard général de condition physique, puisque même les joueurs du Cercle prennent nos demis et nos défenseurs de vitesse, l’an passé on a souvent fait la différence dans les derniers instants. Les joueurs se camouflent et semblent tétanisés alors que l’an passé ils bougeaient et jouaient l’un pour l’autre avec enthousiasme.