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Si Laurent Ciman va quitter le Standard, ce n’est pas pour des raisons sportives ou financières. A Montréal, on lui assure un traitement optimal pour Nina, sa fille de 4 ans atteinte d’autisme. Diana Saiu, la compagne du Diable Rouge, a révélé les détails dans le journal néerlandophone De Standaard.
En 2010, Ciman devient papa pour la première fois d’une petite Nina. Six mois plus tard, il apparaît que la petite connaît des problèmes de développement. Après examens, on lui diagnostique un autisme. Elle connaît des crises sévères et crie régulièrement quand quelque chose la dérange ou qu’elle ne comprend pas ce qu’on lui demande.
Aujourd’hui, Nina est toujours dans une école maternelle « normale », où elle est suivie de près. Mais pour aller dans une école primaire, c’est une autre paire de manches.
Catastrophique en Belgique
« L’angoisse est d’autant plus grande que les soins et l’accompagnement des enfants autistes en Belgique est catastrophique », regrette Diana dans De Standaard. « On trouve difficilement de l’aide. Il n’y a par exemple aucun médecin capable de dire avec exactitude ce dont souffre Nina. Ils pensent que c’est de l’autisme mais ils en savent très peu sur le sujet. « Attendez qu’elle grandisse un peu », disent-ils. On ne reçoit aucune garantie, et nous n’avons donc pas accès aux centres spécialisés qui pourraient peut-être l’aider. De toute façon, nous sommes condamnés à faire avec le système belge, où rien n’est en place, où il y a des listes d’attente partout. Quand Nina sera adulte, il n’y aura plus rien pour l’aider. Le niveau du football au Canada est beaucoup moins élevé que dans une grande compétition européenne, mais cela ne joue aucun rôle. Là-bas, nous pouvons aider notre fille et il n’y a rien de plus important que ça. J’espère vraiment que tout va se régler et que nous pourrons déménager au Canada. C’est une chance sur un million pour notre famille. »
Au Canada, la fille de Laurent Ciman sera suivie grâce à la méthode ABA. « L’enfant est pris en charge 40 heures par semaine de manière très intensive. On lui apprend des choses en lui offrant par exemple des récompenses », poursuit Diana. « En Belgique, c’est impossible: cette méthode n’a pas été reconnue. Il faut le faire avec des accompagnateurs privés mais cela coûte énormément d’argent. »
« Le Canada, je n’en dors plus »
Toutes ces raisons poussent Diana Saiu à espérer au plus profond d’elle-même que son compagnon pourra aller jouer au football de l’autre côté de l’Atlantique. « Cela fait longtemps que des clubs étrangers s’intéressent à Laurent. Je leur explique chaque fois la situation: ce n’est pas qu’une question d’argent. Non, nous devons avoir les garanties que notre fille reçoive des soins adaptés. Laurent pense la même chose. Il doit être certain que sa fille sera bien. C’est presque conclu, même si les discussions peuvent toujours capoter. Je n’arrive plus à fermer les yeux la nuit parce que le Canada serait un rêve. Si cela marche, je n’hésiterai pas une seconde: je ne veux plus vivre dans un pays où les soins pour autistes sont si mauvais. »
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