Au terme de la rencontre de dimanche prochain, le premier tour de la phase classique sera terminé. A domicile, les Rouches restent toujours maîtres. A l’extérieur, ils montrent des signaux positifs pour la suite, mais le bilan comptable n’est pas assez élevé. La faute à quoi?
Tout a commencé avec une victoire sur le fil au Cercle. Un match lors de la première journée est toujours particulier, et le pénalty manqué par Emond n’avait pas facilité la tâche. Puis est venue l’habituelle perte de points à Saint-Trond. Le court déplacement chez les Canaris leur réussit rarement et ils ont payé cher leur première mi-temps décevante. La surdomination en seconde période fut insuffisante pour combler le retard de deux buts. Il y a eu un pénalty converti et plusieurs autres occasions, mais c’était trop tard.
Le troisième déplacement réservait un Clasico, face à un rival mauve au plus mal et privé de Kompany. L’état d’esprit fut très décevant. Pas assez d’impact face aux jeunes pousses anderlechtoises, qui ont réussi à défendre leur avantage d’un but malgré la pression liégeoise de plus en plus présente.
Une claque à Arsenal qui a servi
A Ostende, il n’y a pas eu de souci, le contraste de niveau était évidemment énorme avec le voyage suivant chez les Gunners. Unai Emery avait aligné surtout ses jeunes ou autres joueurs en manque de temps de jeu, le Standard a bu la tasse d’entrée et n’a pratiquement jamais été bien dans sa rencontre. Le score de 4-0 était encore flatteur.
Comment l’équipe de Preud’homme toujours décevante loin de son Sclessin allait pouvoir s’en sortir à l’Antwerp, à Bruges, à Francfort et à La Gantoise? Et bien très bien. Pas au niveau comptable, avec un 2 sur 9 en championnat et un revers à Francfort, mais bien au niveau du jeu et de l’état d’esprit.
17 buts à Sclessin contre 11 à l’extérieur, 3 buts encaissés à Sclessin contre 10 à l’extérieur
Les Rouches auraient pu, dû, compter bien plus de point. Sans ces deux buts bêtement concédés au Bosuil, ils auraient largement mérité un succès. Avec une meilleure gestion des offensives au Jan Breydel, Bruges en aurait encaissé un second et s’en serait difficilement remis. On mixe le tout pour le constat en Allemagne et pour Gand également. L’égalisation de Bezus aurait dû être évitée, et il y avait bien mieux à faire sur cette première période, avec trop de déchet à la construction.
Un second tour moins compliqué? Pas forcément
Les Rouches auront le luxe de recevoir toutes les meilleures équipes à la maison au second tour. Pour les huits déplacements à se farcir, il y aura Eupen, Mouscron, Waasland-Beveren, Malines, Courtrai, Genk, Charleroi et Zulte Waregem.
Peu d’affiche donc, sauf un gros sommet wallon, mais le Standard s’est rarement imposé chez ses équipes ces dernières années. S’ils affichent la même mentalité, le bilan comptable sera bien plus élevé, mais les circonstances ne seront pas les mêmes que lors d’un choc.
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