Lawarée : « L’initiative venait de Felice Mazzu »

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Axel Lawarée, le désormais ex-agent de Felice Mazzu, a tenu à rectifier les commentaires diffusés dans la presse concernant l’éventuel passage de l’actuel coach de Charleroi au Standard. Lawarée révèle, sms à l’appui, que c’est Felice Mazzu himself qui a pris l’initiative de proposer ses services au club liégeois.

« J’ai reçu un sms de Felice au lendemain du limogeage de Luzon en me demandant de réactiver la piste Standard. Ce que j’ai fait bien entendu. A partir du moment où cela venait de lui, j’ai fait mon travail et de là a découlé une proposition de contrat qu’il a refusée. Ce qui est dommage dans cette histoire, c’est que je me retrouve en avant alors que, normalement, cela n’aurait jamais du se passer de cette façon » a confié Axel Lawarée qui jusqu’à ce jour était l’agent de Felice Mazzu au micro de la RTBF.

Et de préciser : « Felice, je le connais depuis un an et demi. C’est quelqu’un que j’appréciais et que j’apprécie toujours autant mais je suis quand même fort déçu de la façon dont cela s’est passé. Maintenant, à partir du moment où la proposition était sur la table, il a peut-être un peu paniqué et cela a été quelque chose d’un peu trop gros pour lui vis-à-vis de son club. Il faut savoir que Charleroi est quand même SON club. Il aurait dû dès le départ imaginer la situation et se dire : « je ne serai pas capable de partir de Charleroi de cette façon ». Et à ce moment-là, je n’aurais jamais pris contact et je n’aurais jamais été aussi loin dans les négociations. Là, il a sa part de responsabilité« .

Difficile évidemment dans ces conditions d’incriminer Roland Duchêtelet, comme le souligne Axel Lawarée, « à partir du moment où je donne une information selon laquelle Felice Mazzu est un entraîneur qui serait intéressé à venir au Standard, si le président du club liégeois trouve qu’il en a les qualités« .

Lundi, dans l’émission La Tribune, Felice Mazzu a nié avoir eu des contacts avec Roland Duchâtelet avant de se raviser deux jours plus tard. C’est son image qui est aujourd’hui sérieusement écornée.

« Je pense qu’il était très mal dans sa peau et que ce n’était pas évident pour lui. Maintenant, il a voulu aller à La Tribune, aller parler et se mettre en avant. C’est clair qu’au moment où la question a été posée, il a dû faire un choix dans sa réponse. Il a dit qu’il n’avait ni vu, ni rencontré personne. Malheureusement, cela se retourne contre lui. Ce que je trouve dommage, c’est qu’on continue d’en parler » conclut Axel Lawarée.

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