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Entré en fonctions en début de semaine, Axel Lawarée s’est confié à Pierre Deprez ce vendredi après son premier déplacement européen avec le Standard. Le nouveau conseiller sportif de Roland Duchâtelet évoque sa prise de contact avec le groupe, ses missions, la confirmation de Vukomanovic, le futur T2. Il revient également « une dernière fois » sur l’affaire Mazzu.
Axel Lawarée a profité du déplacement à Séville pour prendre contact avec le groupe. « J’ai essayé de me rapprocher du groupe, de trouver ma place. Quand on dort, qu’on mange et qu’on voyage ensemble, cela va beaucoup plus vite que lors d’une semaine normale. J’ai fait partie du groupe. J’ai aussi fait savoir aux joueurs qu’ils pouvaient venir me parler s’il y a un souci.
« L’ancien attaquant affirme son « soutien inconditionnel » à Ivan Vukomanovic. Il a d’ailleurs appuyé la candidature de l’entraîneur intérimaire, finalement confirmé jusqu’en fin de saison. « A partir du moment où on sent que le groupe est derrière lui, qu’on sent une certaine sérénité, qu’il a mis en place certaines choses, qu’il communique très bien, il doit avoir sa chance. Oui, il manque d’expérience, mais si on ne lui donne pas l’occasion de l’acquérir, il ne l’aura jamais. »
Concernant l’arrivée d’un éventuel T2, Lawarée a tenu à rectifier les informations parues dans la presse ce vendredi. « Eric Deflandre a un super profil mais aucun nom n’a encore été cité. Cela doit venir d’abord d’Ivan. Il doit nous dire, j’ai besoin d’un adjoint avec ces qualités-là. Et à ce moment-là on pourra cibler. »
En tant que conseiller sportif, Axel Lawarée aura de nombreuses tâches que ce soit au niveau du recrutement ou du contact avec les supporters. Il donnera son avis au niveau des transferts. Quitte à se mettre en porte à faux avec les agents qui gravitent autour de Roland Duchâtelet ? « C’est possible. Dans mes tâches actuelles, je ne vais pas prendre contact avec ces personnes-là. Seront-elles toujours là prochainement, je n’en sais rien. Je n’ai pas eu cette discussion avec le Président. »
Il veut aussi tirer le maximum de « l’outil merveilleux » qu’est l’Académie Robert Louis Dreyfus. « Quand il y a un jeune qui est presque prêt, il faut qu’il sente qu’il peut arriver en équipe première« , explique-t-il. « Il faut en tenir compte dans le recrutement. Il ne faut pas se retrouver avec trois, quatre joueurs alors qu’on a un tout bon jeune à ce poste qui mériterait de recevoir sa chance dans les six mois ou l’année qui suit. »
Il rappelle encore une fois que « quoiqu’il arrive, il y a un président, c’est lui qui amène le pouvoir financier, et la décision finale lui appartient. Roland Duchâtelet vient du monde des affaires, mais il s’intéresse au monde du foot. On peut avoir des grandes discussions avec lui au niveau tactique, au niveau sportif« .
Concernant le possible départ de Paul-José Mpoku, Lawarée s’est aussi montré très clair. « Je pense qu’il est suivi. Des grands clubs viendront cet hiver ou cet été. A un moment donné, le Standard sera trop petit pour lui. On ne pourra pas le bloquer. Par contre, il faut déjà penser à des possibilités de rechange pour ne pas être déforcé. »
« L’affaire Mazzu » a monopolisé la scène médiatique pendant plusieurs jours. Les révélations et les déclarations ont fusé dans tous les sens jusqu’à la divulgation de sms privés. Toute cette histoire a été trop loin. « Il n’y avait pas d’autre façon de réagir« , regrette Axel Lawarée. « Cette histoire a fait du mal à Alain Denil qui avait une relation encore plus forte que moi avec Felice. Alain a aussi eu peur pour moi. Il a voulu me protéger. Je n’avais fait que mon travail et j’allais être sali. Ce n’est pas du tout mon style de faire ça (divulguer des sms, ndlr). Et je ne m’attendais pas à ce qu’Alain le fasse. Mais, je ne lui en veux pas. Les choses sont claires maintenant. »
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