L’avis de Stéphane Breda au sujet de l’arbitrage lors de la finale de la Coupe: «Verbist excellent et bien assisté!»

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Notre consultant arbitrage est revenu pour nous sur les trois éléments clés de la bonne tenue de cette finale de la Coupe de Belgique.

1. Une gestion exemplaire

Johan Verbist, qui arrêtera sa carrière en mai, a été excellent. Ce n’est pas une surprise, vu son expérience (il a 20 ans de D1 au compteur et fêtera ses 50 ans le 13 avril prochain). Ce n’était pourtant pas un match facile. Un Standard-Bruges ne l’est jamais et, ici, les Rouches n’avaient pas droit à l’erreur. Il a rapidement donné le ton puisque, après 10 minutes, les deux capitaines, Trebel et Simons, avaient déjà reçu une carte jaune chacun. Il y a des cas où, vu le contexte du match, on peut décider de ne pas les sortir. Mais là, la limite était dépassée. Ensuite, tout le monde est resté en dessous. Johan avait parfaitement les équipes en mains et il n’a d’ailleurs pratiquement jamais été contesté. C’est bien simple : on ne l’a pratiquement pas vu, ce qui est toujours le signe d’une très bonne prestation.

1. L’utilité des 5 e et 6 e arbitres

En fait, la seule fois où un joueur a réellement rouspété, c’est Edmilson, lors de sa carte jaune. J’étais au stade, et bien placé pour voir la scène : Edmilson dit à Johan Verbist qu’il n’a rien vu et le referee lui fait signe que c’est l’assistant derrière le but qui lui a signalé la faute. Comme quoi, les 5 e et 6 e arbitres, c’est utile ! En outre, on voit clairement que les corners et les coups francs sont plus propres, ne serait-ce que par leur rôle préventif et dissuasif. Quand je pense que les clubs pros ont refusé ce système dans la phase classique pour des raisons financières… Ça coûte quand même moins cher qu’un hôtel oublié au Brésil, même si je sais que les responsables ne sont pas les mêmes !

1. Une exclusion méritée

La carte rouge de Diaby est logique : il est au sol et lève le pied pour donner un coup à Kosanovic. Même s’il ne le touche pas, le geste est là. C’est un coup volontaire, il n’y a pas à discuter…

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