Laurent Ciman, pour son 250e match en D1, savourait le plantureux succès liégeois même s’il faisait un peu la fine bouche en regrettant les occasions galvaudées.

Signe du destin sans doute, suite à la suspension de Jelle Van Damme, Laurent Ciman était capitaine samedi soir pour son 250e match en D1. Un fameux bail pour «Lolo», devenu incontournable au centre de la défense liégeoise. «250 matchs, ce n’est pas mal mais j’espère qu’il y en aura encore au moins autant d’autres!», plaisantait le Carolo, particulièrement de bonne humeur après le plantureux succès des siens.

«Il ne m’a manqué qu’un but personnel pour que la fête soit totale, ajoutait-il. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé mais le gardien adverse a réalisé une bonne prestation. D’ailleurs, c’est le seul reproche que je peux nous adresser: nous aurions dû inscrire plus de buts.»

Il est vrai que les attaquants liégeois ont galvaudé bon nombre d’opportunités de but samedi soir. «Je suis un peu fâché que Michy n’ait pas marqué plus, affirmait mi-sérieux mi-blagueur Ciman. Nos attaquants se sont fait plaisir en réussissant quelques petits numéros techniques dont ils ont le secret. Parfois, ils ont même joué un peu au mini-foot. Je crois aussi que le coach n’était pas très heureux parce qu’il n’aime pas trop qu’on joue ainsi à la baballe. Cependant, je suis très heureux que Batshuayi soit resté avec nous parce qu’il constitue un élément important dans le groupe. En outre, on a encore bien vu que nous possédions un fameux banc parce que tous les remplaçants ont apporté quelque chose quand ils sont montés sur la pelouse.»

Seul petit bémol au bonheur du capitaine d’un soir, la carte jaune reçue un peu stupidement. «Les Brugeois étaient un peu trop agressifs, se justifiait-il, mais je n’aurais pas dû repousser Uchebo. J’estime que l’arbitre a fait un bon match et a eu raison de me donner le carton.»

Nantis de dix points d’avance sur leurs plus proches poursuivants, comme tous ses coéquipiers, Ciman était harcelé de questions sur le titre. «Avec la division des points par deux, on n’a jamais que cinq unités d’avance, expliquait-il, et il reste donc seize finales à disputer avant de parler du titre!»

Source : lavenir.net