C’est la rentrée des classes et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Standard vient de rentrer de brillants devoirs de vacances. Les Liégeois viennent d’aligner douze victoires consécutives, toutes matières sportives confondues, championnat et coupe d’Europe.

Tout cela sous la férule de leur nouveau Maître, le très démonstratif Guy Luzon. Et dire que le 27 juin dernier, c’était encore le grand chahut lors du Business Meeting à Sclessin. D’aucuns parmi les sympathisants du matricule 16 voulaient tout faire «  péter  » et, sous le préau, en coulisses, on ourdissait déjà un complot politico-industriel visant à renverser le Directeur de l’établissement.

L’ambiance était franchement délétère mais, bientôt, Roland Duchâtelet allait siffler la fin de récré et mettre au pas les élèves particulièrement turbulents de la famille des Rouches. Et cela grâce à une magistrale leçon de marketing.

L’art de renverser une situation difficile à son avantage en deux temps, trois mouvements. La recette du milliardaire limbourgeois est finalement assez simple. Faites resigner des joueurs cadres, enrôler quelques éléments d’expérience et enfin attirer à nouveau au bercail et à  bas prix des figures particulièrement appréciées du public comme Igor De Camargo ou Mehdi Carcela.

Auparavant, on avait eu droit à une leçon de géographie lors des différents tours européens, histoire de situer successivement sur la carte Reykjavik, Xanthi et surtout Grodno, à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.

Désormais, on est en plein cours d’arithmétique puisque les chiffres s’affolent : douze victoires de rang, 18 sur 18 en championnat mais aussi 540 minutes sans encaisser de but pour Kawashima dont la courbe de popularité s’est également inversée à la hausse ces dernières semaines.

Ce qui nous plonge aussi désormais dans les livres d’histoire. Il y a 14 ans que le Standard n’avait pas aligné autant de succès consécutifs. Mais pour le record absolu, 17 victoires d’affilée, il faut remonter au début des années 70, l’époque glorieuse du regretté René Hauss. Un jeune coach venu de l’étranger et très vite en osmose totale avec son groupe. Une trajectoire que rappelle étrangement aujourd’hui celle de Guy Luzon.

Lequel n’aura pas oublié sa patte de lapin dans ses bagages quand on voit la clémence du récent tirage des poules de l’Europaleague et sa réussite totale lors des différentes rotations du noyau au fil des matches.

Source : rtbf.be

Commentaires

comments