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Yannick Ferrera sera présent sur le banc du Standard, dimanche à Bruges. En sachant qu’une défaite lui ferait probablement perdre son poste d’entraîneur alors que se profile à l’horizon une première trêve internationale.
Parce qu’il n’est pas né de la dernière pluie, Yannick Ferrera sait que tous les projecteurs seront braqués sur sa personne, dimanche en milieu d’après-midi au Jan Breydelstadion de Bruges où il fera chaud, très chaud, au propre comme au figuré. En sursis, le technicien bruxellois tentera de sauver ce qui peut encore l’être, dans un climat de tension extrême. « Je sais qu’un entraîneur doit gagner des matches, surtout au Standard », dit-il. « Je donne tout ce que je peux au quotidien. Il n’y a que ça que je puisse faire. Le climat, la pression, je vis avec. On n’a pas le choix. Weiler et Michel (Preud’homme) ont aussi la pression… »
« UNE SEMAINE COMME LES AUTRES »
Yannick Ferrera le dit haut et clair : si autour de lui l’étau se resserre, il n’a pas vécu une semaine plus agitée que les autres. « On sait tous ce qui se passe autour (du club), les discussions qu’il y a autour, mais on vit dans ce climat-là depuis le début de saison. Cette semaine a donc été comme les autres. »
Pourtant, le nom de Vitor Pereira, présent à Sclessin vendredi dernier pour assister au choc wallon face à Charleroi aux côtés de Christophe Henrotay, est rapidement arrivé sur le tapis, alors qu’un appel téléphonique a bel et bien été passé à Sergio Conceiçao. Le dossier de la succession de Ferrera est plus que jamais sur la table. « Beaucoup de choses ont été dites et écrites. Moi, je continue à faire ce que je fais depuis le 7 septembre 2015 : me donner à fond pour que l’équipe joue bien et gagne des matches. Et je fais ça avec beaucoup de professionnalisme et de classe (sic)… ». Les critiques formulées par Daniel Van Buyten dans les colonnes de Sport/Foot Magazine (« Je suis aussi là pour dire quand je ne suis pas content ») ne l’ont pas, dit-il, davantage ébranlé. « On m’a lu certains passages de cette interview.
Je n’ai pas à réagir par rapport à ce que déclare un dirigeant du club et cela ne peut pas me toucher. » Et lorsqu’on lui fait remarquer qu’il n’est pas fréquent qu’un dirigeant s’exprime de la sorte sur la qualité du jeu, Ferrera, qui dit avoir croisé Daniel Van Buyten une fois cette semaine (« Parfois, on se parle trois fois une demi heure par semaine, cela dépend de son agenda et du mien ») répond : « Ce n’est pas fréquent effectivement, mais je ne peux pas empêcher ça. »
S’il avait espéré pouvoir se rendre à Bruges avec l’un ou l’autre renfort, Yannick Ferrera doit déchanter. « Une équipe qui se bat sur les trois fronts se doit d’avoir un noyau assez imposant, quantitativement et qualitativement. La direction est occupée à cela… » En l’absence d’Izquierdo, mais aussi de Refaelov, l’équipe liégeoise aura peut-être une belle carte à jouer. « Sur papier,
c’est une bonne chose, mais je sais que ceux qui les remplaceront, et ils sont trois ou quatre à pouvoir le faire, donneront tout. Plus globalement, la défaite subie
par Bruges le weekend dernier à Courtrai fait qu’on peut s’attendre à trouver face à nous une équipe motivée et super-active. Mais on est plus armé, mentalement, qu’au moment où on s’est déplacé en Venise du Nord lors de la Supercoupe de Belgique… ».
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