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C’est sans doute le feuilleton de l’été mais Geoffrey Mujangi Bia ne s’en inquiète guère.
Devenu l’une des principales attractions des journaux sportifs, le magicien du Standard (et non pas le marabout comme certains tentent encore de le faire croire) n’a pas encore refermé la porte du club de Bursaspor qui n’attend désormais plus qu’un hochement de tête de Bia et de son agent Fouad Ben Kouider pour affréter le jet privé qui les déposera en Turquie.
En réalité, la situation actuelle semble bien moins complexe que nous l’avions imaginée. Loin de Didier Frenay (que seul le deal de Tom De Sutter aura finalement concerné), Fouad Ben Kouider avait depuis plusieurs semaines retroussé ses manches pour concrétiser l’intérêt turc qui existait de longue date pour Mujangi Bia. L’agent bruxellois avait même fait d’une pierre deux coups en ramenant une offre de Trabzonspor et une seconde proposition émanant du club de Bursaspor.
Le plus dur restait toutefois à faire: convaincre le Standard d’accepter la proposition de Bursaspor et garantir à Geoffrey qu’un projet sportif existait au-delà de l’appât financier. En homme d’affaires bien installé (nul ne réussit dans la vie comme lui sans beaucoup bon sens voire sans une dose de génie), en conseiller, en séducteur aussi, Ben Kouider remplit sa mission et parvint à un accord entre le Standard et Bursaspor mais aussi entre Bursaspor et Bia.
Le vice-président turc se rendit alors en Belgique pour y conclure le transfert et régler au passage le deal de Tom De Sutter (l’occasion pour Frenay et Ben Kouider de se croiser dans un hôtel sans que les dossiers ne s’entremêlent comme nous l’avions pensé). Un précontrat fut signé, le champagne fut à deux doigts d’être débouché et l’affaire quasiment pliée. A quelques détails près…
Plutôt que d’empocher rapidement sa commission et de conclure le transfert avec l’empressement de certains agents, Fouad Ben Kouider préféra en effet alerter Mujangi Bia sur l’absence de certaines garanties financières. Rien d’insurmontable murmure-t-on en coulisses mais les pierres d’achoppement semblèrent suffisamment consistantes pour pousser le manager bruxellois à la prudence sans que la porte turque ne soit ni claquée ni refermée pour autant.
A l’heure qu’il est, le feuilleton Bia n’a donc pas livré son épisode de fin mais du côté du joueur et de Fouad Ben Kouider, la sérénité reste le mot d’ordre de l’été. Conscient qu’il lui reste aujourd’hui d’autres propositions et d’autres cartouches sous les bras, « Mister Fouad » n’entend pas transiger sur les intérêts de son joueur. Et tant pis si l’affaire prend encore un peu de temps à se réaliser. Comme le dit l’adage des anciens, c’est à la fin qu’on paie les musiciens.
Source : carrementsteph.be
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