S’il ne voulait pas s’en attribuer trop de mérite, le capitaine rouche a été d’une grande aide à son équipe en ‘se sacrifiant’ pour remporter la bataille tactique. Avec plus d’efficacité de ses partenaires, cela aurait permis de ramener les trois points à Liège.
Bloquer Vanaken et Vormer est l’une des clés pour déjouer le Club de Bruges, depuis plusieurs saisons. Peu d’équipes parviennent cependant à le faire assez longtemps. L’équipe de Michel Preud’homme avait déjà réussi à museler ce duo à Sclessin la saison dernière, mais au Jan Breydelstadion, c’est encore autre chose. Pour que ce plan fonctionne, il a fallu que Paul-José Mpoku se transforme en contrôleur fort appliqué sur le plan défensif.
Hans Vanaken n’a pu s’exprimer durant 45 minutes. « Je ne défendais pas spécialement sur lui, si j’étais à gauche je défendais sur Vormer, ça restait de la zone. Mais quand on suit un homme, c’est jusqu’au bout. Après le match, Hans m’a tout même demandé après la match pourquoi je le suivais partout », souriait-il.
J’ai l’intelligence de jeu pour jouer partout
Sa polyvalence est souvent utile à son coach. « Je peux jouer partout. En 8, en 10, en 6, en 7. Même gardien. Le foot se joue avant tout avec la tête. Il y en a qui ont une intelligence du jeu, qui fait qu’ils peuvent jouer partout, et d’autres qui ont de qualités spécifiques pour un seul poste. Dieu merci, je peux jouer à plusieurs postes. »
Mpoku a été un leader à tous points de vue. Ce match est la preuve qu’il s’implique totalement et qu’il évolue, dans un registre différent de ses premières saisons. « Oui, c’est aussi une question de maturité et d’intelligence de jeu. Il faut savoir quand tu dois y aller ou non. J’ai beaucoup appris à Tottenham à ce niveau-là, au contact de grands joueurs. Etait-ce mon meilleur match cette saison ? Non. Mais c’était une vraie prestation complète. »
Une réponse aux critiques
Souvent plus bas que Bastien il s’est même parfois retrouvé à hauteur de Vanheusden et Laifis. Ça, c’était inédit. « C’est parce qu’il fallait le faire. Ça n’arrive qu’un match ou deux sur la saison, donc il faut savoir le faire. »
Le Verviétois était tout de même satisfait de répondre à certaines critiques. « Les gens parlent, comme un certain Aad de Mos, qui n’a jamais fait de carrière (tout de même comme entraîneur, ndlr) et qui veut s’en faire une nouvelle en racontant dans la presse que Mehdi et moi on ne veut pas défendre. Si on regarde les matches, on défend à chaque fois, puis il y a tout de même un coach pour en juger. »
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