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Depuis le départ du Serbe, Julien de Sart se sent beaucoup mieux.
Paradoxal. Voici comment on pourrait résumer le début de saison de Julien de Sart. Utilisé sous Slavo Muslin (quatre titularisations en championnat), le médian joue beaucoup moins depuis l’arrivée de Yannick Ferrera (une titularisation). Néanmoins, de son propre aveu, Julien de Sart se sent mieux aujourd’hui, maintenant que Slavo Muslin n’est plus là ! Retour sur le début de saison paradoxal du produit de l’Académie.
Julien, on sent que ce but avec les Espoirs vous a fait du bien. Est-ce bien le cas ?
« C’était un réel soulagement. La trêve précédente m’avait déjà fait le plus grand bien par rapport au contexte qui régnait au Standard. C’est toujours une bonne chose de retrouver un autre groupe et une autre ambiance, de voir des amis et de parler un peu d’autre chose que du football. »
Au-delà du but, la satisfaction c’est surtout d’avoir joué 90 minutes ?
« Totalement. Cela m’a fait du bien de retrouver le rythme. C’est toujours un plaisir d’aller en équipe nationale. »
Ce début de saison vous a-t-il frustré ?
« Oui. Avec le recul, je me suis posé beaucoup trop de questions. Je voulais toujours trouver une solution. Cela me rongeait de l’intérieur car je voulais tout comprendre. J’ai appris beaucoup de cette période. J’en ai également parlé avec le staff en équipe nationale. La conclusion qu’on en a tirée est qu’il faut que je me pose moins de questions et que je joue mon jeu. »
Ce qui n’était pas trop le cas sous Slavo Muslin qui vous alignait à un poste qui n’était pas le vôtre.
« C’est vrai que j’ai plus déjoué que joué. Ces choix de position n’étaient pas forcément corrects. Maintenant, cela fait plusieurs semaines que je retrouve un bon niveau footballistique et physique. Je suis convaincu que dans les semaines à venir, cela va revenir. »
On sent que cela vous a affecté.
« C’est vrai. On ne peut pas toujours dire ce qu’on pense au moment même. Mais aujourd’hui, c’est un poids en moins. Cela m’a affecté dans le bon sens. »
Avez-vous essayé d’en parler avec Muslin ?
« Oui, après les matches lors de débriefing ou encore lors de discussions individuelles. Mais Muslin était très têtu. C’était très difficile de le faire changer d’avis. »
Le nouveau coach l’est moins ?
« Il est surtout plus ouvert d’esprit. En même temps, ce n’était pas difficile. Il y a maintenant plus de dialogue, ce qui n’était pas le cas avant et cela fait du bien à tout le monde. »
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