Titulaire depuis quelques semaines au sein de la ligne médiane du Standard, le jeune Julien de Sart va rejouer dimanche à Sclessin depuis son fameux but contre Mons. Même s’il vit le rêve de tout jeune formé par le Standard, il garde les pieds sur terre.

En cette fin d’année, Julien de Sart vit le rêve de tout jeune joueur : percer en D1. Plutôt qu’un nom, il est conscient qu’il a dû se faire un prénom. «  Être le fils du directeur sportif, je reconnais que cela a un peu traîné dans ma tête. Par rapport aux partenaires, cette appréhension a disparu après les premiers entraînements. Pour les matches, c’est également oublié parce que ça se passe bien.  »

La venue de Genk constitue son premier gros match dans sa jeune carrière. «  Je suis un enfant de Sclessin. Avant d’être joueur, j’ai été supporter. Vivre ce que je vis pour l’instant, j’en avais rêvé. C’est un avantage d’avoir connu le Standard d’abord par les tribunes. Je connais les attentes du public et je comprends leur mécontentement parce que nous sommes premiers sans bien jouer. Ils veulent plus et on ne veut pas les décevoir. Dilmanche, nous voulons conserver notre première place. Et pas seulement pour dimanche mais jusqu’à la trêve.  »

Titulaire la semaine passée à OHL, la blessure de Carcela lui a rappelé de mauvais souvenirs. «  J’ai peut-être encore plus été touché parce que j’ai connu des blessures par le passé. J’ai eu six entorses en huit mois avant d’être opéré pour une rupture des ligaments de la cheville droite.  »

Source : sudpresse.be

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