Julien de Sart revient sur ses débuts professionnels, plutôt réussis. «Je suis un petit peu surpris», avoue-t-il.

Julien de Sart va vivre son premier choc du championnat belge demain contre Genk. S’il a été titularisé dix fois cette saison (*), il n’a pas encore eu l’occasion de se frotter à une concurrence costaude. Le rendez-vous sera intéressant, même s’il n’en fait pas une montagne. Ce match doit plutôt lui permettre de poursuivre son ascension, entamée à Minsk mi-août et confirmée ces dernières semaines avec trois titularisations de suite en championnat.

Il y avait pourtant du monde à ce poste de milieu axial, avec Buyens, Öztürk ou Cisse pour accompagner Vainqueur. «Je suis un petit peu surpris », avoue d’ailleurs le fils du directeur sportif du Standard (Jean-François de Sart), interrogé sur cette «pression» d’être un «fils de…», qui plus est dirigeant du club: «J’ai peut-être dû en faire plus qu’un autre pour montrer que je ne dois ma place qu’à mon travail.»

Arrivé au Standard à l’âge de 12 ans, en provenance de Waremme, Julien de Sart dit avoir le club rouche dans le cœur. «J’ai été supporter avant d’être sur le terrain, j’étais dans les tribunes lors des titres (2008 et 2009), je suis donc encore plus motivé. J’ai rêvé des centaines de fois de jouer dans cette ambiance. » Un rêve qu’il a déjà pu agrémenter d’un but, décisif, contre Mons (1-0). Une autre manière de confirmer qu’il n’est pas là par hasard.

Ce fan d’Axel Witsel et Xabi Alonso, bien conseillé par ses parents, ne veut toutefois pas brûler les étapes. «J’essaie de créer des espaces, de jouer vers l’avant», dit-il quand il est interrogé sur ce qu’il estime bien faire. Côté améliorations, il pointe: «Physiquement, je ne suis pas encore au top, je manque de fond et de puissance. » Passé professionnel en mai dernier, le jeune de Sart, qui aura 19 ans le 23 décembre, sait que tout peut aller vite. La saison passée, il avait dû se résoudre à se faire opérer de la cheville droite, après s’être tordu la cheville six fois en huit mois. «Avec ces blessures à répétition, je suis devenu costaud mentalement», assure-t-il. Il fallait l’être plutôt deux fois qu’une, le concernant.F.B.

(*) contre Mons (2x), Waasland-Beveren, Lierse et Louvain en championnat ; Minsk (2x), contre Esbjerg en Ligue Europa ; au White Star Bruxelles et au CS Bruges en Coupe de Belgique.

Source : lavenir.net

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