Julien de Sart est occupé à se faire un… prénom dans l’effectif de Guy Luzon

Arrivé dans le groupe à la faveur de la rotation, Julien de Sart a joué son premier match en pro le 22 août à Minsk. Aujourd’hui, l’espoir est devenu titulaire. Demain, Julien de Sart disputera son premier gros choc à Sclessin.

Êtes-vous excité à quelques heures du premier gros match de votre carrière ?

« Je vais le préparer comme les autres et me donner à 200 %. »

En quelques mois, vous êtes passé du statut d’espoir à celui de titulaire.

« Je sais qu’en football cela va très vite dans les deux sens. Je profite de chaque chance que le coach m’octroie en lui rendant sa confiance. Je ne me décourage jamais. Mentalement, je suis fort. J’ai déjà connu plusieurs blessures dont une opération à la cheville la saison dernière et je suis revenu. Pour le moment, je profite de chaque instant. »

Êtes-vous surpris par ce qui vous arrive ?

« Un peu. En signant mon contrat pro, j’ambitionnais juste de m’entraîner avec le groupe de temps en temps. Aujourd’hui, je suis titulaire mais je continue à travailler pour que ça continue. »

Avez-vous déjà le sentiment d’avoir progressé ?

« De match en match, je sens que je progresse. Je grandis. C’est également grâce aux conseils de mes coéquipiers. C’est important de dire ce qui est bien fait mais aussi ce qui l’est moins. Je pense ici à Laurent Ciman qui me parle beaucoup. »

Quel est le bilan de vos premiers pas ?

« J’essaie toujours d’apporter du jeu vers l’avant en créant des ouvertures pour les attaquants tout en restant disponible. Par contre, physiquement, j’ai encore du travail. »

Avez-vous eu peur d’être simplement considéré comme le fils du directeur sportif ?

« C’est certain que cela a trotté dans ma tête à mes débuts. Ce n’est jamais facile d’être le fils du directeur sportif. Sur le terrain, je ne pense qu’à donner le maximum et prouver aux gens que je ne suis pas là par hasard. »

Votre objectif initial était donc de vous faire un prénom ?

« Exactement. »

Avez-vous eu peur que vos coéquipiers vous prennent également uniquement pour le fils de Jean-François ?

« Cela m’est passé par la tête mais dès le premier entraînement, j’ai essayé de leur prouver que si j’étais là, c’était grâce à mes qualités intrinsèques et non à cause de mon nom. »

Vous avez le sentiment d’avoir eu plus à prouver qu’un autre ?

« Peut-être. »

Jeune, vous étiez dans les gradins de Sclessin. Est-ce un avantage ?

« J’ai été supporter avant d’être joueur. Je sais ce que ça fait de voir son équipe remporter des titres ou mal jouer. Je comprends les attentes du public. »

Un public qui vous attendra au tournant dimanche ?

« Exactement mais nous allons nous donner à fond dès la première minute et emballer le match. »

Source : dhnet.be

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