La loi du classement ne dit pas tout. Non, ce Standard-Anderlecht n’est pas un match au sommet. Mais ça reste un match hors du commun. Roger Vanden Stock, le futur ex-président, l’a encore confirmé cette semaine. Et l’ambiance du célèbre chaudron de bord de Meuse n’y est pas pour rien. Souvent ressentie comme agressive. Surtout si on est Mauve. Un phénomène qu’il faut pouvoir gérer.
Résultat, Hein Vanhaezebrouck a pris la peine, cette semaine, de parler de cet accueil particulier des liégeois à son groupe de joueurs (un groupe très jeune, malgré lui !). Mais sans exagérer. « Il ne faut pas trop focaliser là-dessus », confie le coach des Mauves. « Oui, il faut en parler, mais l’important c’est le terrain ». Et puis finalement un déplacement au Standard, c’est un passage obligé, presque une épreuve. « J’ai toujours aimé aller au Standard. J’appelle ça une ‘bonne’ ambiance (sauf quand ça tourne mal, comme la fois où Proto a failli prendre feu !) ».
Et le T1 d’Anderlecht va même plus loin. « Si mes joueurs veulent être du top niveau, ils doivent être prêts pour des circonstances comme celles-là. S’ils se plaignent du public, c’est qu’ils n’ont pas leur place à Anderlecht ! Même les jeunes, ils doivent pouvoir jouer des matches convenables dans une telle ambiance. Aussi hostile qu’elle soit. »
